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Questions-Réponses : Liste Complète |
Questions & Answers : Complete List (Translated from French into English by Mr Taoufiq GAZOULIT) |
Tendance optimale pour mettre en branle les énergies renouvelables de l’Islam rénové, dans son contexte authentique bien entendu. Les thèmes des questions sont en caractère gras pour les repérer aisément.
. 1- QUESTION : Je suis une soeur de
1- REPONSE : Un hadith authentique est rapporté par Abou Horeira qui dit avoir appris du Prophète deux séries de hadiths: une série qu'il est autorisé à divulguer et une autre dont la révélation lui coûterait la vie, car le commun des gens ne le comprendrait pas. Les commentateurs de ce hadith soulignent bien que l'exécution des normes communes et des concepts ordinaires de la Charia et de la Sounna suffira amplement au bon croyant, à l’exception des élus bien édifiés introspectivement et aptes à transcender vers l'optimal. D'autre part, Sidna Mohammed avait inculqué à son compagnon Hodeifa des enseignements secrets qu'il n'était guère autorisé à émettre. Le khalife Omar Ibn El Khattab venait, parfois, le consulter sur des états et situations que le compagnon Hodeifa aurait éventuellement acquis de la bouche du Prophète; figurent parmi les variantes les "salâts" (bénédictions du Prophète), communément récitées par les croyants, et celle appelée "salat Ibrahimiya". Or, le gendre et khalife du Prophète, Ali Ibn Abi Talib récitait une autre "salât". Le Messager d'Allah le qualifia de gardien de la "cité de sapience mohammadienne", en disant : "Je suis le Forum de la science, Ali en est le moyen d'accès". Ali récitait une "salât" où figurent des termes de la Fatihi. Cette ''salât'' est partiellement ainsi libellée: ''El fatihi lima oughliq wal khatimi lima sabaqa, nasiri el haqq bil haqq'' (se référer aux écrits d'Ibn El Atir, Ibn Qoteïba (dans sa Mouchkil el hadith) et Ibn el Fâris (épître sur les bienfaits de la "salât")). D'ailleurs, les compagnons du Prophète récitaient souvent des litanies qu'ils n'avaient pas apprises du Prophète, sans aucun dénigrement de la part du Messager d'Allah. Celui-ci avait entendu, un jour de la bouche d'un autre compagnon, une oraison spéciale. Il en reçut expressément l'agrément de l'Envoyé de Dieu- D'autres hadiths sont cités par Tabarâny et les commentateurs dignes de foi. On cite, entre autres, parmi les Tabiyines (successeurs des compagnons), Omar Ibn Abdel Aziz qui récitait des oraisons qui ne figurent guère dans la nomenclature mohammadienne. La liste est longue. D'après Ibn Mâjah, dans ses Sounane, le compagnon Abdallah Ibn Messaoud récitait une salât spéciale: "O mon Seigneur, réserve Tes bénédictions et Tes grâces au plus sublime de Tes Messagers, l'Imam des Pieux, Sidna Mohammed". L'Imam Chafiyi, promoteur du rite juridique qui porte son nom, avait sa propre salât ; cette salât est communément récitée aujourd'hui dans toutes les mosquées du Maroc : "O mon Dieu, bénis Sidna Mohammed, autant de fois que le nombre des membres de sa communauté qui l'aurait récitée ou même omis de réciter."
2- QUESTION : Je suis un musulman
habitant le Sénégal, très attaché à
2- REPONSE : La Tariqa Tijania est une voie ouverte et accessible à tout croyant musulman des deux sexes, à condition d’être pubère. Donc, l’accès est général, même pour ceux qui n’accomplissent pas certaines obligations religieuses. Mais, pour être un bon Tijani, il faut être un pratiquant assidu, déployant un effort continu pour demeurer dans les normes Mohammadiennes que comportent à la fois la Charia et la Sounna. Le cas de Hizb Al Bahri que vous avez cité, est un cas spécifique, hors classe, car il faut une initiation particulière et spéciale, confortée par une autorisation authentique, émanant d’un grand Cheikh. Or, il s’est avéré, pour ce cas, que les conditions sont très rigoureuses pour ce hizb, car le Cheikh Tijani, lui-même, ne l’avait accordé qu’à quelques-uns parmi les plus.
3- QUESTION : Je suis à la recherche d’un maître spirituel à Genève. Est-ce nécessaire ? Quel est votre conseil ?
3- REPONSE : Je ne connais guère de maître spirituel à Genève. Quant à la nécessité d’avoir un conseiller de ce genre, les soufis en sont unanimes.
4- QUESTION : J’aimerais savoir dans la Tariqa Tijania en quoi consiste Salat Al Fatihi qui est une partie intégrante du wird Tijani. Pouvez-vous m’expliquer et m’indiquer son contenu en utilisant une translation latine ?
4- REPONSE : ALLAHOUMMA SALLI ALA SAYDINA MOHAMMED AL FATIHI LIMA OUGHLIQ, OUA AL KHATIMI LIMA SABAQ, NASIRI AL HAQQI BIL HAQ, OUA AL HADI ILA SIRATIQ AL MOUSTAQIM, OUA ALA ALIHI HAQQA QADRIHI OUA MIQDARIHI AL ADIM. Dans la Fatihi, le Prophète, qui est l’objet de la salutation est qualifié de promoteur d’ouverture de tout ce qui est obstrué et caché de tous les messagers antérieurs. IL est également qualifié de Réalisateur de droit par le Droit, c’est à dire par le pouvoir du droit, attribut de DIEU et Orientateur du croyant vers le chemin de DIEU. Salutations aussi aux descendants du Prophète, salutations à la hauteur de leur ancêtre le Messager d’ALLAH. Certains avaient expliqué cette grande ouverture par la première émergence de notre vénéré Sidna Mohammed, considéré comme le premier être humain dégagé du grand néant, avant même la genèse ou la création du monde.
5- QUESTION : J’aimerais vous poser quelques questions : 1- Où est enterré exactement le Cheikh Sidi Ahmed Tijani ? 2- A t-il eu des enfants et petits enfants ? Où vivent-t-ils ? 3- Combien de Tijanis y a t-il dans le monde ? 4- Pouvez-vous m’indiquer un guide spirituel à Montréal ? 5- A quelle date, et
de qui le Cheikh Sidi Ahmed Tijani a-t-il reçu
5- REPONSE : 1- Cheikh Sidi Ahmed Tijani est enterré à Fès au quartier Blida, près de l’Université Al Qaraouine. 2- Il a eu deux fils : Mohammed Al Kabir et Mohammed Al Habib de deux mères différentes : Moubaraka et Mabrouka. Seul Mohammed Al Habib a eu des enfants dont le nombre au Maroc seul atteint aujourd’hui une centaine d’enfants. Les autres sont à Ain Madi en Algérie et au Sénégal. 3- Il est difficile de compter le nombre de Tijanis dans le monde. Selon une statistique française, remontant à l’année 1930, lors du Protectorat, le nombre de Tijanis se serait élevé à 1 million au Maroc, 1 million et demi en Algérie et au Sahara Oriental, et 600 mille en Tunisie. Une récente interview avec un universitaire indonésien affirme que le nombre de Tijanis en Indonésie s’élève à 2 millions. 4- Je ne connais pas de guide spirituel à Montréal, mais je demeure à votre disposition pour répondre à d’autres questions. 5- La grande
ouverture du Cheikh Sidi Ahmed Tijani octroyée par Allah, grâce à l'entremise
du Messager Sidna MOHAMMED, que Dieu le salue et le bénisse, commença à Tlemcen
et se couronna à Chellala et à Abi Samghoun au Sahara Oriental. C'est là où le
Prophète autorisa le Cheikh Tijani à inculquer son wird Mohammadien à ceux qui
le demandaient, sans autre condition que la soumission aux préceptes et concepts
de l'Islam. La permission de réciter le wird et la wadhifa peut être
accordée à n'importe quel croyant des deux sexes, à condition d'être pubère et
d'accepter les conditions. Ce fut à la
date 1196 de l'hégire, et le wird ne comportait, alors que l'Istighfar et
6- QUESTION : Après un long cheminement intérieur, je me suis intéressé à la cabale juive et j'ai fini par expérimenter comment les quatre lettres du tétragramme de Dieu, YHVH, président à la formation de notre corps et de nos pensées, et sont le lien qui nous unit au divin. J'ai cherché quelques échanges dans les sites internet sur la Cabale, mais je n'ai pu trouver de contacts. Je suis sûr maintenant qu'il y a une cabale musulmane où les lettres ont une place prépondérante dans le lien qui unit l'homme à Dieu. Je suis sûr, aussi, que les lettres composant le nom de Dieu en Arabe, ALLAH, ont la même valeur et les mêmes fonctions que YHVH. Malheureusement, je ne sais pas comment. Pouvez-vous m'apporter cette connaissance ? Ces considérations ne me sont pas théoriques, elles sont inséparables du travail que je fais sur moi-même.? 6- REPONSE : Ce dont vous parlez constitue pour les vrais soufis non pas seulement une énigme, mais un forum inexplorable, parce qu'il est foncièrement dangereux pour un véritable ésotérique. C'est ce que certains appellent 'Al Jadwal", comme celui d'Al Ghazali ou d'autres. Il y a d'autres pendants plus spiritualisants mais moins énigmatiques, et, par conséquent, présentant moins de risques dans le cheminement vers Dieu. Mais, c'est un domaine affairant au nom suprême d'Allah dont la récitation autorisée constitue un facteur déterminant sur le plan, à la fois temporel et spirituel. Mais, ce nom sublime est rarement employé, sur un plan terre à terre de notre monde terrestre. Son mécanisme ne saurait se déclencher qu'avec une permission spéciale d'un grand Cheikh.
7- QUESTION : Très cher frère, je me permets de vous écrire, dans le but de solliciter un avis éclairé concernant la Charia. En effet, désirant acquérir un logement pour moi et ma famille, je suis contraint, au vu de mes revenus, de solliciter un crédit avec intérêt, auprès d'un organisme bancaire. Ceci me pose un grave problème de conscience, car l'emprunt avec intérêt s'apparente ou, plutôt, est de la Riba, ce qui est illicite oua alyadou bi Allah. Toutefois, en l'absence d'un organisme islamique d'emprunt aux particuliers, conforme à la charia et à la sounna de Sidna Mohammed, je n'ai aucune autre alternative. Je me demande, alors, si la nécessité peut faire foi dans ce cas précis, sachant que je ne m'enrichis pas avec l'intérêt et le crédit que je contracte auprès de l'organisme bancaire, ou bien dois-je considérer que par mon geste j'encourage l'exercice de la Riba ? 7- REPONSE : En principe, le prêt à intérêt est prohibé, notamment dans le cas où il y aurait perte d'une part, et profit d'autre part. Car, dans ce cas, il y aurait un sentiment de spoliation. Mais, dans le cas où il n'y aurait que du gain pour tout le monde, quoique plus ou moins partiel, ce sentiment est amoindri. Je cite le cas d'un croyant qui empreinte une somme à une société garantie par une banque, il peut y avoir gain pour tout le monde, si l'intéressé peut obtenir un prêt conditionné par une prestation mensuelle, en tant que loyer, qui permettrait à ce prestataire- locataire de s'approprier le local, à la fin d'une décennie par exemple. S'il n'y a que gain chez les trois partenaires, le prêt n'est pas interdit, parce que comme dit Sidna Omar Ibn Khattab "l'islam n'est pas contre l'intérêt général, surtout si on constate que dans ce cas, il y a réellement intérêt général. Il y a une autre alternative, c'est celle d'un prêt sans intérêt selon la Charia, mais il faut bien analyser cette alternative, pour voir s'il n'y a pas perte et profit ou seulement un profit en fin de compte.
8- QUESTION : J'avais demandé de l'aide, on m'a donné votre adresse. Je me permets de vous demander conseil ; voilà, je vais essayer de vous expliquer ce qui me tracasse, depuis un certain moment, depuis un an et demi je me suis mis, après une poussée très forte de religiosité, à l'apprentissage de l'hébreu, du grec ancien et de l'arabe, afin de pouvoir lire les écritures dans leur langue de Révélation. J'ai arrêté l'arabe pour l'instant, parce que j'avais l'intention de faire deux années d'hébreu et de grec, afin de me dédier exclusivement à l'arabe, en septembre prochain ; en fait j'aurais acquis pour l'hébreu et le grec, des bases qui me permettraient, au besoin, de lire et comprendre quelques versets. Cependant, je conçois que tout cela prend du temps (et que celui-ci dans la vie d'un homme est primordial !) et que plus j'avance et plus je doute de l'utilité de cet apprentissage, car je me rends compte que Le Saint Coran suffit à remplir toute la vie d'un homme, ce qui rendrait non primordial l'étude de ces deux langues. En fait la question peut aussi se formuler d'une autre façon. La Bible est- elle primordiale pour un musulman ? ou a t -elle été dépassée par le Saint Coran ? ou la connaissance de ces langues (ainsi que des textes) est-elle un atout supplémentaire au développement du musulman ?.
8- REPONSE : L'apprentissage de la langue arabe, au moins partiellement, est nécessaire. Il y a en Afrique et en Asie des musulmans qui savent par coeur une partie du Coran, quoique ne connaissant guère l'arabe. Il suffit d'apprendre quelques versets de quelques lignes, pour réciter le Coran en arabe en cas de prière. Quant à l’apprentissage de l’hébreu, pour une raison ou une autre, le Prophète avait autorisé son compagnon Zeid à le maîtriser, pour lui servir d’interprète. Quant à la lecture de la Bible, par un musulman, le Khalife Omar Ibn Al Khattab avait suscité la colère du Prophète, en l’informant qu’il avait consacré deux semaines, à lire la Bible. L’Islam incite le croyant à ne pas se distraire, en dispersant ses efforts dans plusieurs domaines, au risque de ne pas maîtriser un seul, s’il lui consacre tout son temps. Pour le Messager d’ALLAH, le Coran, étant d’après le texte coranique le Rappel des autres Livres révélés, le croyant musulman doit s’y concentrer uniquement.
9- QUESTION : Je trouve que vous avez fait un très bon site. J'ai quelque chose à vous demander: je voudrais tout savoir sur l'adoption d'enfants dans l'islam, est- ce permis? dans quelles circonstances?
9- REPONSE : En principe l'adoption d'un enfant en islam n'est pas recommandée. Chaque enfant doit être attribué à son père, sinon à sa mère (si le père n'est pas connu). Le Coran insiste sur la justesse de toute attribution au père légitime. L'enfant adoptif n'a pas droit à l'héritage, sauf au tiers s'il lui est légué. Cela n'a rien à voir avec toute sorte d'adoption d'un enfant nécessiteux orphelin, ou de père et mère inconnus. Cet acte n'est reconnu que comme un simple acte de bienfaisance.
10- QUESTION : Je voudrais avoir quelques connaissances sur la Tariqa El Qadiria. 10- REPONSE : La Tariqa Qadiria est la voie instituée par le grand Alem et Soufi Sidi Abdelkader JILANI, dont le tombeau se trouve en Iraq. C'est un grand Cheikh considéré par l'éminent jurisconsulte IBN TAYMIA, comme le plus proéminent, dans la catégorie des grands cheikhs en Islam. La plupart des voies maraboutiques se réfèrent à cette secte Sounnite, éminemment préférée, à cause de sa source et de la haute dignité de son promoteur. Pas un seul des Fatwas d'Ibn Taymia, parmi celles d'une trentaine d'ouvrages en l'occurrence, n’infirme les caractéristiques et l'authenticité de ce Cheikh, que le promoteur de la Tijania considère comme un des pôles les plus éminents de l’Islam.
11- QUESTION : Quel est le degré de responsabilité de "ceux qui savent" : Maîtres, marabouts, imams devant Dieu par rapport à ceux qui se considèrent comme des apprenants, vis à vis de ces savants ?
11- REPONSE : Le degré de responsabilité des Imams Cheikhs ou autres vis à vis de leurs mourides ou des simples croyants, est de leur montrer la vérité sunnite, leur recommander l'accomplissement des actes cultuels, et leur détachement de tout ce que DIEU abhorre. Ces recommandations ou appréhensions constituent leurs devoirs. Si l'intéressé répond à cet appel, l'Imam peut reprendre ses directives chaque fois qu'il en sent le besoin, mais si l'intéressé semble ne pas y prendre garde, un nouvel avertissement s'avère nécessaire. Sinon il doit délaisser le récalcitrant à ses méfaits. Tout cela, d'après un hadith authentique, qui précise que si un croyant ne suit que sa passion ou ses plaisirs, on est en droit de ne pas se sentir obligé de se mêler de ses affaires.
12- QUESTION : Je vis dans un pays où beaucoup d'atrocités sont commises sur les chiens, avec des justifications qui me paraissent douteuses: ne faut- il pas respecter toutes les créatures de DIEU? .
12- REPONSE : La protection des animaux est une obligation pour tout croyant musulman ou autre. La vie au sein de la communauté islamique constitue un forum paradisiaque pour les animaux, que l'Islam considère comme des êtres devant être mis en sécurité entière, sur tous les plans. Dans un hadith authentique rapporté par Al Bokhari, un mécréant a vu ses pêchés expiés par ALLAH, pour un petit geste qu'il a pu accomplir à l'égard d'un chien haletant de soif, sur lequel il s'est penché en essayant d'assouvir sa soif. ALLAH lui ouvre la voie du Paradis. D'autre part, le grand Imam Al Ghazali a été vu en rêve après sa mort (dit-on) ; il a reconnu que ses péchés n’ont été rachetés que pour avoir laissé une mouche assouvir sa soif, dans l'encre de sa plume. Toutes ces bonnes actions, durant toute sa vie, furent mises à l'index eu égard à ce geste clément vis à vis des êtres inférieurs.
13- QUESTION : Qu'entendez-vous par la tradition de Médine ?
13- REPONSE : J'ai entendu par le hadith de Médine, la tradition des derniers jours de la vie de Sidna Mohammed passés à Médine. Ses pratiques quotidiennes équivalaient ou abrogeaient d'autres hadiths antérieurs. C'est là, la référence essentielle sur laquelle l'Imam Malik établit son rite et qu'il appelle la "tradition de Médine". En effet, le nombre des compagnons du Prophète qu'il laissa avant sa mort, ne dépassait pas 140.000 compagnons, la plupart éparpillés dans les environs de Médine ou plus loin, ailleurs. Les hadiths qu'ils pourraient rapporter, en l'occurrence, ne pourraient avoir la même authenticité que ces traditions pratiques de Médine.
14- QUESTION : Peut-on être Tijani et suivre le rite Malékite ?
14- REPONSE : Le Cheikh Tijani lui-même était de rite Malékite. L'Imam Malik considérait que le hadith (la tradition prophétique) authentique est son véritable rite. C'est pourquoi tout rite canoniquement valable est fonction des hadiths auxquels il se réfère. L'imam Malik ajoute pour concrétiser son "Madhab" le consensus des Oulémas à défaut de hadith, dans les cas éventuellement modernes, se basant particulièrement sur le hadith de Médine où le Prophète avait passé ses derniers jours.
15- QUESTION : Je voudrais entreprendre l'étude des écrits d'Ibn Arabi (Cheikh Al-Akbar), mais après plusieurs tentatives de lecture directe des ouvrages, j'ai dû renoncer, étant donné la complexité et la difficulté des idées qui y sont développées. Auriez-vous l'amabilité de m'indiquer un livre en français qui puisse m'introduire ou m'éclaircir sur ses écrits ? Le livre d'ADDAS Claude " Ibn Arabi, ou la quête du soufre rouge " Paris: Gallimard 1989, pourrait- il me convenir? En vous remerciant pour votre attention ainsi que pour votre aide. 15- REPONSE : En sus de l'ouvrage que vous citez, vous pouvez consulter celui d'Henry CORBIN, intitulé "L'Imagination Créatrice chez IBN ARABI". C'est un ouvrage de teinte chiite, et très profond. Il pourrait s'équilibrer avec l'ouvrage de Claude ADDAS. J’ai eu le plaisir d’avoir lu les deux.
16- QUESTION : Pourriez-vous m’indiquer, et ce de manière précise, une technique de Dikr que je puisse suivre ? Je le pratique parfois, mais ne sais pas exactement comment, ni quelle formule utiliser, à quel rythme ...?
16- REPONSE : Le meilleur dikr est la récitation du CORAN, surtout 3 sourates dont "la fatiha", qui équivaut selon un hadith à l'ensemble du Coran. Deux autres sourates dont l'une appelée sourate du "destin" équivaut à la moitié du Coran. La troisième sourate dite "sincérité" équivaut au tiers du Coran, outre les autres dikrs connus comme la "hilala" (la ilaha illa allah), et des oraisons pareilles avec la "salat ala nabbi" (bénédiction du Prophète).
17- QUESTION : Je suis intéressé par le livre de Cheikh Umar Futiyu Tall "Rimah". Seriez-vous au courant d’une quelconque traduction? Merci de votre patience et félicitations pour votre site.
17- REPONSE : Pour l'ouvrage "RIMAH", il n'y a pas jusqu'à présent de traduction. Mais il me semble avoir entendu quelques sénégalais émettre le désir de certains, parmi eux, d'en traduire quelques extraits.
18- QUESTION : Je voudrais savoir si une traduction en Français ou Anglais du livre majeur du Cheikh était disponible. Et, comment pourrai-je me le procurer ?
18- REPONSE : Depuis quelques mois , j’ai procédé à la traduction en français de très larges extraits de "JAWAHIR AL MAANI" en 155 pages, que vous trouverez dans la rubrique « Tariqa Tijania » du site.
19- QUESTION : Doit-on, en tant que
femme porter des chaussettes (se couvrir la totalité du pied) pendant la
prière ?
19- REPONSE : La femme n'a pas besoin
de se chausser, lors de sa prière, mais il est obligatoire de porter des vêtements
longs, lors de la prière, car en principe les éléments du corps féminin qui
peuvent être découverts, sont le visage et les deux mains.
20- QUESTION : Puis-je me rendre au cimetière visiter la tombe de mon frère en Algérie?
20- REPONSE : La visite au cimetière était prohibée, au début de l'islam. Le Prophète Sidna Mohammed était très sévère, même avec sa fille Fatima- Zohra, qui lui avait annoncé s'être portée chez une amie pour lui présenter ses condoléances. Furieux, le Messager d'Allah lui avait annoncé, alors, que l'enfer attend celui ou celle qui se rend au cimetière. Un verset du Coran avait fait allusion à cet interdit, mais le Prophète devait informer, plus tard, les croyants que cet interdit a été levé. Le cimetière est ouvert aujourd’hui à tous les croyants, car il n'y a plus d'éventualité païenne pour lesquelles l'interdit a été proclamé.
21- QUESTION : Ai-je le droit dans le cadre de l'achat d'une maison de profiter d'un prêt à très faible intérêt que me propose mon employeur (qui équivaut à l'inflation soit 1% environ) ou est-ce totalement illicite ? 21- REPONSE : Si l'intérêt se monte même à 3%, il y a licéité pour certains. C'est à dire que l'interdit est alors éliminé parce que ce taux ne représente, au fond, que les frais généraux de la banque, en sus d'une inflation éventuelle.
22- QUESTION : Je suis à la recherche de la structure de lecture du Saint Coran en 3 journées (je crois que cela s'appelle Hizb) et je n'arrive pas à la trouver. Auriez- vous l'amabilité de me renseigner sur ce sujet ? en vous remerciant pour votre attention. 22- REPONSE : Je vous
conseille entre autres "AL QURAN AL KARIM", traduction et notes par le Dr.
Salaheddine Kechrid, Dal El Gharb El Islami, Maison d'édition Habib El Lamsi,
Beyrouth BP 113/5787.
23- QUESTION : On me demande, dans mon entourage, si le fait d'aller consulter un magnétiseur, dans le but d'arrêter définitivement la cigarette, est licite ou pas?
23- REPONSE : Pour réaliser sûrement un tel but, le croyant doit se référer uniquement à sa volonté d'attachement à DIEU, en s'assurant de la licéité ou légitimité du fait. C'est, là, une question d'éducation spirituelle, qui a pour effet essentiel l'attachement exclusif à ALLAH.
24- QUESTION : Un disciple Tijani, qui est possédé, a-t-il le droit d'aller chez une personne qui enlève les djinns, en sachant qu'il n'est pas Tijani d'une part, et qu'il appelle d'autres saints non Tijani, pour le soigner d'autre part ?
25- QUESTION : Pouvez-vous m'indiquer une source où obtenir des informations sur Sidi Larbi Benssayah, sa vie, son parcours, sa place dans la "cour" du Cheikh Tijani, l'époque où il a vécu... J'ai, depuis très longtemps, une très forte relation spirituelle avec ce patron de la Zaouia de Rabat où je me rends régulièrement, en route pour Fès. Comme une sorte de force d'attraction... J'aimerai le connaître davantage. J'ai lu sur votre site ce que vous avez dit de lui. 25- REPONSE : J'ai été enchanté par vos liens d'attractions envers ce grand khalife Sidi Larbi Benssayah, à propos duquel le Cheikh Tijani aurait dit: "avant de me rendre visite à Fès, faites-le d'abord à la zaouïa de Sidi Larbi Benssayah à Rabat". C'est là un grand "iden' (autorisation) du cheikh. Quant aux renseignements, à propos de son C.V, ils sont malheureusement épars dans divers ouvrages de la Tariqa dont notamment "Kachf Al Hijab" de Sidi Ahmed Skirej. Néanmoins, un manuscrit encore inédit du grand Moqaddem Lahjouji comporte près de 500 pages sur la vie spirituelle et culturelle de ce grand Khalife. En lisant sa "BOUGHIA", qui a été publiée du vivant même du Khalife, vous pouvez entrevoir, entre les lignes, les éléments intéressants sur son comportement idéal exemplaire, qui doit refléter la vie spirituelle de chaque mouride Tijani Je vous incite à lire notamment les 7 requêtes qui répercutent les signes forts d'un véritable mouride sûr d'atteindre, dans l’au-delà, le summum des approches vers "Hadrat Al Qods" (le Plenum de Présence). Je souligne ici que les 7 requêtes, constituent une adaptation commentée, dans mon ouvrage "Le Soufisme Afro Maghrébin aux 19ème et 20ème siècles".
26- QUESTION : Que dit l’islam sur la musique et la danse (sans mixité) ?
26- REPONSE : Dans mon ouvrage en arabe intitulé "Encyclopédie du Soufisme Islamique entre l'Ouest et l'Occident", publié en 3 volumes, j'ai réservé une étude substantielle sur la musique et la danse, telles qu'elles sont conçues et souvent légitimées même par le cheikh Tijani, quand elles sont dégagées de tous éléments excentriques, dont j'ai cité quelques spécimens.
27- QUESTION : Je serai reconnaissant si vous pouvez me donner des informations et conseils sur la boulimie et l’anorexie, et surtout du côté de notre religion. Je souffre de cette maladie depuis 23 ans. J’ai essayé toutes les méthodes qui existent, mais sans résultats. Après toutes ces longues années, je me suis rendu compte que la solution réside dans ma religion et sa philosophie, mais j’ai besoin d’une personne pour me guider.
27- REPONSE : Il est de bon augure que vous puissiez vous en remettre, en dernier ressort à la volonté d'Allah. Même certains, parmi les grands esprits occidentaux chrétiens, finissent par se confier en fin de compte à DIEU, comme véritable guérisseur. Alexis CARREL décédé dans les années 40, titulaire du prix Nobel en médecine et auteur de "L'homme, cet inconnu", avait opté, après des dizaines de décennies, pour cette heureuse approche divine. Dans un ouvrage plus récent, sur la prière, il motivait certaines des ses options, en soulignant que quand la thérapie classique faillit, l'invocation d'Allah s'avère opérationnelle. Votre attachement à Allah doit être ferme, émanant d'un vrai croyant, pratiquant et assidu, dont le for intérieur doit être éminemment animé d'amour et de serviabilité pour l'humanité, comme l'avaient précisé des propos authentiques du Prophète: "Les créatures (humaines et animales) sont pourvues et entretenues par Allah; ceux qui leur rendent service sont les plus aimés de DIEU" (hadith).
28- QUESTION : On m'a donné un bout de tissu noir de la Kaaba. Quel usage puis-je en faire ? Quelles sont les propriétés de ce tissu?
29- QUESTION: A 35 ans, je ne suis pas encore mariée. Y a-t-il une invocation ou prière particulière pour remédier à cela? 29- REPONSE: Il suffit de s'adresser à ALLAH, sans insister sur la possibilité du mariage, en lui laissant l'option du lieu et du moment qu'Il choisira. Le Prophète, dans les cas similaires, se remettait foncièrement à la volonté de Dieu, sans option aucune, en incitant le croyant à s’attacher à la chasteté par le jeûne.
30- QUESTION : Je souhaite
connaître la position de l'islam concernant le fait d'être affilié à l'assurance, dans le travail, est-ce prohibé ou pas ?
30- REPONSE : Quand l'assurance est obligatoire dans une administration donnée, elle est imposée à l'assuré, donc apparemment licite. Mais, quand il y a possibilité de s'en dégager, parfois même au sein de certaines administrations, l'assuré doit refuser, à mon sens.
31- QUESTION : J'ai besoin de votre éclairage à propos de la Hadarat du vendredi : la plupart des Tijanis sénégalais semblent la négliger, en se contentant, très souvent, de petits nombres de "Hilala", au lieu des 12OO, 16OO ou autres... Ils semblent soutenir, que quand on est en groupe, n'importe quel nombre suffit 2OO, 3OO, 5OO. Même en groupe, ne doit-on pas atteindre au minimum les mille et quelques? Que disent les livres de la Tariqa et, principalement la Boughia ?
31- REPONSE : Selon la BOUGHIA, le nombre minime de la hilala doit dépasser un millier (1000), et doit être accompli à la dernière heure du vendredi, jusqu'au coucher du soleil. Certains khalifes comme NADIFI préconisaient 300 fois, la récitation de la hilala en groupe, à condition de continuer à la réciter jusqu'à, au moins, mille. NADIFI recevait à l'époque des mourides de la banlieue de Marrakech, pour réciter la hilala avec lui, mais les 300 ne suffisaient pas. Un seul cas est plausible: au cas ou un mouride rejoindrait le groupe qui avait déjà entamé la hilala, alors, pour lui le reste suffit, 200 ou 300 au lieu de 1000.
32- QUESTION: Je suis enceinte d'un
peu moins de 4 semaines. J'ai une fille de 2 ans et un mois, deux jumeaux de 6
mois et ce qu'on peut appeler "accident" m'est arrivé. J'ai eu mes
garçons par césarienne suivie de diverses complications. Ma grossesse a
été extrêmement pénible et très difficile à supporter (dès le 3ème mois, la
station debout m'était insupportable), sans oublier que ma fille, qui était
encore très petite, me réclamait constamment (ce qui est normal).
Psychologiquement, me sentant dans l'impossibilité de m'occuper d'elle pendant
cette grossesse, m’a beaucoup frustré. Je suis convaincue, désormais, qu'il faut
un plus grand écart entre les naissances, pour deux raisons : s'occuper
convenablement de ses enfants et, surtout, le plus important (et cela aucun homme
ne pourra jamais le comprendre), se rétablir de la grossesse et de
l'accouchement. On peut donner, en exemple, «nos» mères qui ont passé une très
grande majorité de leur vie à enfanter, à être mère sans être femme. Ce qui a
dû sûrement plaire à beaucoup, mais elles ne sont, peut être, pas majoritaires.
Ma mère en a eu 8 et me demande de ne surtout pas faire comme elle, car sa
santé en a pris un coup, elle regrette de ne pas avoir espacé ses grossesses et,
comme elle dit, à l'époque personne ne lui a dit de penser à elle et à sa
santé. Je me trouve dans la situation suivante : je suis exténuée par la
grossesse de mes garçons, physiquement, je n'ai rien récupéré (je vous laisse
imaginer la distension de la peau d'un ventre qui porte des jumeaux), comment
m'occuper de mes bébés et de ma fille avec un quatrième, voire un cinquième, car
il se peut très bien que cela soit une grossesse gémellaire. Bref, je ne m'en
sens pas capable et, d'ailleurs, je n'accepte pas cette grossesse. Je me sens
mal, car je vous le dis franchement, je n'en veux pas et je ne veux pas prendre
cela comme une fatalité. Je veux des enfants, tant que la santé me le
permettra, mais je n'ai ni la force physique, ni la force psychologique,
d'entamer une troisième grossesse un peu moins de six mois, après ma césarienne.
J'aimerais connaître le point de vue de l'Islam à ce sujet, car "Qardaoui" en avait parlé disant qu'on était autorisé, jusqu'à une certaine date.
32- REPONSE: Je suis bien conscient de la délicatesse de votre cas. Dans une telle situation, la mère enceinte butte réellement sur un double problème physique et psychologique. Maintes femmes enceintes croient pouvoir résoudre ce problème, par l'avortement, ce qui est peut-être normal, si on se réfère aux exigences thérapeutiques préventives à l'encontre de certains risques auxquels s'expose la femme, qui néglige l'espacement des grossesses, seul moyen de se normaliser dans des cas similaires. Le Prophète lui- même a préconisé un tel espacement à l'encontre de ce qui se passait de son vivant, chez les Persans et les Byzantins. Mais, étant donné cet état anormal chez les grands voisins de l'Arabie, le Messager d'ALLAH n'a pas cru devoir insister, pour contrer cette mauvaise habitude. Reste donc l'avortement. Mais pour l'avortement, il s'avère que certains pays musulmans optent pour une date limite où l'avortement serait légitimé. Cette date s'échelonne entre le premier et le quarantième jour de la conception. Néanmoins, dans un hadith rapporté par Tabarâny et Bazzar, cette période ne dépasserait pas la première semaine. Vous avez, donc, toute latitude de suivre ce qui se passe dans ces pays musulmans. Mais mon propre avis consiste à suivre rigoureusement le dernier hadith. Dans votre cas, il est canoniquement impossible d'avorter. Autrement, l'avortement hors date serait un foeticide, sauf en cas de force thérapeutique majeure.
33- QUESTION : D'abord je tiens à vous remercier pour vos efforts et la diligence et la gentillesse, avec lesquelles vous répondez à mes mails. J'ai fait un rêve, ce week-end, et je me demandais, si vous pouviez me l'interpréter. J'ai rêvé qu'un liquide gluant et épais sortait de ma narine et formait un long cordon, très long. Au bout d'un moment, le cordon s'est transformé en deux serpents, l'un petit et l'autre gros, ils étaient verts, et puis ils ont disparu, dans mon appartement. Alors, on a commencé à les chercher et on a vu le petit serpent sortir de l'appartement, en passant par le bas de la porte d'entrée....et quelqu'un m'a dit que l'autre serpent était mort.
34- QUESTION : Je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'éclaircir les points suivants : J'ai lu que Sidi Ahmed tijani, qu’Allah l'agrée, a rapporté dans son livre « jawaahir al-maani » les deux hadiths suivants : - «lorsqu'il (prophète , paix et bénédiction sur lui ainsi que sur sa famille,) entra un jour chez Fatima, tandis qu’Ali dormait dans un coin de la pièce et qu'Al Hassan et Al Hussein jouaient auprès d'elle: "En vérité, toi, ces deux-là et ce dormeur, vous êtes avec moi à mon degré au Paradis, or cela n'est pas vrai pour autres qu'eux, même parmi les Prophètes et les Envoyés "» ; d’autre part, "Le Prophète, Dieu le bénisse et lui donne la paix, a dit, dans un de ses hadiths: "Nous étions, moi et Ali, deux lumières par devant Dieu le Sublime, puis Il nous a déposé dans les lombes d'Adam et ne cessa de nous faire passer de lombes en lombes, jusqu'à [notre grand-père] 'Abd al-Muttalib. Je passais, alors, dans les lombes d'Abd Allah et lui dans celles d'Abû Tâlib. Ensuite, notre lumière s'est réunie dans al-Hassan et al-Hosayn: ils sont donc deux lumières de la lumière du Seigneur des mondes " 1- Est ce que ces deux hadith sont bien rapportés dans « jawaahir al-maani » ? ; 2- Quels sont leur degré d'authenticité ? ; 3- Comment peut-on interpréter ces hadiths sachant qu'un Wali (saint) n'atteindra jamais le degré d'un prophète ? 34-REPONSE : En général, un hadith n'est authentifié que conformément à l'authenticité du Sanad (chaîne de transmission).Or, un million de hadith, d'après l'imam Ahmed Ben Hanbal, était déjà en vogue à son époque, c'est à dire au 2ème siècle de l'hégire. Seuls ont été authentifiés, parmi ces hadith, un maximum de 10.000 ; et, c'est pourquoi, les hadith rapportés par Boukhari et Mouslim, dans leurs "Récits des sahih" ne dépassent guère 5000. Pour l'imam Malik, dans sa "mouatta", il n'a retenu parmi les 10.000 hadiths que 700 qui constituent la teneur actuelle du "Mouatta". D'où provient donc cette profusion apocryphe du hadith? L'origine de cette euphorie réside dans les israélismes extraits d’une Bible falsifiée et des propos soi-disant prophétiques, fabriqués de touts pièces par des organismes théologiques et leurs promoteurs. Les chiites sympathisants enthousiasmés de Ali, n'ont pas manqué d'y participer, d'où des centaines de hadith, concernant Sidna Ali. Certains d’entre eux peuvent être authentifiés, sans aucune référence à un Sanad quelconque. Car, le manque de chaîne de transmission peut être compensé, non par la non authenticité, mais par d'autres mobiles plus ou moins plausibles. C'est pourquoi on peut rencontrer certains de ces hadiths, dans des oeuvres soufies telles "Jawahir al maani" et la "Boghia" de Sidi Larbi Bessayah. Vue la crédibilité des auteurs de ces ouvrages, on ne saurait les rebuter, d'autant plus que la position sublime de Sidna Ali, que lui réservait le Messager d'ALLAH lui-même, n'est pas à démontrer. La teneur des hadiths cités, en l'occurrence, dans vos questions, sont sûrement parmi les hadiths non soutenus par le sanad, mais qui pourraient être authentifiés. Un grand hadith a été rapporté, concernant Sidna Ali, à propos duquel le Prophète avait dit: "Je suis la cité de la science, et Ali en est le gardien". Dans d'autres hadith, le Prophète préconisait que Sidna Ali est considéré comme son frère, que Lalla Fatima est la dame la plus sublime, et que les 2 fils Hussein et Hassan sont les 2 seigneurs de la jeunesse paradisiaque. Pour le fait de les comparer au Prophète et Messager d'ALLAH, un principe essentiel en Islam affirme que le fait de qualifier une personne, qui n'est pas Prophète, d'attribut apparemment supérieur à ceux du Prophète, n'implique pas la suprématie de cette personne. Il ne s’agirait, là, que d’une prérogative qui n’implique aucune proéminence.
35- QUESTION : Nous nous intéressons aux qassayd el madih. Nous vous saurons gré de nous aider, dans notre démarche, si toutefois vous pouvez. Nous sommes des frères de la voie naqshbandi. Cette démarche est personnelle. Nous avons visité votre site sur la voie tijanie.
36- QUESTION : Pourriez-vous me dire si les sectes déviées dont le Prophète avait parlé avant sa mort concernent t-elles la Tijania. Sinon, peut-on les citer de nos jours? 36- REPONSE : Avant La tijania est une voie spirituelle, connue depuis le 19ème siècle. Ce genre de voie n'était pas connu du vivant du Prophète, les seules sectes déviées dont vous parlez ne commençaient à se faire connaître que plusieurs décennies ou siècles, après la mort du Prophète. Elles sont bien connues comme les Shiites, les qadarites, les kharijites etc....
37- QUESTION : Sommes-nous obligés d'être assis, les jambes croisées ou en position de prière, pour faire le WIRD, car j'ai souvent des problèmes avec une de mes jambes ?
37- REPONSE : Vous pouvez faire votre dikr, comme vous le pouvez, sans être obligé de croiser les jambes ni prendre la position de la prière. Cette éventualité est signalée dans le Coran, qui légitime des positions plausibles, sur tous les plans.
38- QUESTION : Est-il interdit de porter un "talisman", qui mentionne des noms de DIEU, ou une partie du Coran, à des fins de protection, sans tomber dans l'associationnisme ? 38-REPONSE : Le port d'un talisman qui mentionne des noms de DIEU ou des versets coraniques est tout à fait légitime, car ce qui a été prohibé par le Prophète c'est le port d'un "tamima", comportant non des noms de DIEU, mais des jadaouil ou des chiffres secrets.
39- QUESTION : Je souhaiterai une bibliographie sur la Tijania en français. 39- REPONSE : Mon livre « La Tijania : voie spirituelle et sociale » est inséré dans mon site ; vous avez la possibilité de le consulter.
40- QUESTION : Je suis un frère de l’Afrique, je voudrais savoir quelle est la signification de «hizb al sayfi», en français ? 40- REPONSE : Le hizb a deux sens : le parti (groupe partisan), ou oraison (dikr). Sa signification en l’occurrence est « oraison de l’épée », c’est-à-dire « oraison tranchante » ou dikr efficient ou fulgurant. Ce hizb a été élaboré par le grand soufi andalou Ibn Arabi. C’est une oraison comportant une dizaine de pages. Sa récitation peut être remplacée, d’après le grand cheikh Sidi Ahmed Tijani, par la lecture quarante et une fois de la sourate coranique intitulée « sourate Al Qadr » (sourate du destin).
41- QUESTION : Je me permets de vous écrire, étant un ami de Monsieur X, que je connais depuis bien des années. Mon Ami m’ayant offert votre livre «Le Rationnel du Sacré », ce fut un enchantement pour moi, de partager votre grande érudition pour le Coran. Je suis né à Rabat en 1931. Le Maroc reste ma Terre d’élection. Je m’y rends souvent. La culture marocaine et Islamique me passionne. Et votre ouvrage, si profond, m’a ouvert de nouveaux horizons de connaissances. Je tenais à vous en remercier de toute ma reconnaissance. Les temps actuels, si conflictuels que nous vivons, me portent à croire que les hommes font fausse route. Votre Ouvrage vient à point, pour ouvrir les yeux de ceux qui veulent comprendre le Message Prophétique de la Révélation Coranique. Dans son sublime Message, le Coran s’adresse à tous les hommes. Il ferme la Révélation, comme aurait dit le Professeur Gradua, lui même converti à l’Islam, dans son testament philosophique. Nous devons tous, embrasser notre Frère Arabe, qui est par la voix du Prophète « Saint est Son Nom», de nous avoir ouvert les chemins de l’avenir. Je ne peux que vous remercier, Monsieur le Professeur, de votre enseignement qui me va droit au cœur. 41- REPONSE : J’ai été très touché par les termes profondément sincères qui m’ont allé droit au cœur, concernant votre foi et confiance en l’Islam, qui scellent notre intime amitié. Merci de ces hommages fraternels. Je tiens à vous exprimer mon désir de vous voir, bientôt, au Maroc pour une discussion directe, lors d’un passage éventuel.
42- QUESTION : Un ami de Rabat vient de
m'envoyer votre livre "Le Rationnel du Sacré". Je n'en ai pas encore
commencé la lecture, car à le feuilleter il semble requérir pour chaque
paragraphe, beaucoup d'attention et de recherche. Je voulais (Le Coran étant
immuable) vous demander comment concilier entre la part d'héritage qui
échoit à la femme musulmane et sa nouvelle condition d'agent économique,
source de revenus et participant à la gestion des affaires domestiques. Tant
que la femme musulmane était prise en charge, depuis le jour de sa naissance
par ses parents, son mari, et en cas de divorce ou de veuvage, de nouveau, par
divers membres de sa famille, il était concevable qu'elle n'ait droit qu'à une
demi-part d'héritage. Mais, aujourd'hui, que la femme est source de revenus,
qu'elle participe aux frais domestiques, peut-on la priver des fruits de son
labeur, alors que sa participation financière peut, parfois, dépasser celle de
son conjoint. Quel est votre avis à ce sujet? J'ai reçu, avec beaucoup de
plaisir votre livre.
42- REPONSE : La femme a toujours participé à la gestion des affaires ménagères, sans toucher à ses propres deniers. Car, la collaboration est doublement justifiée par son droit à conserver exclusivement ses biens et le fait de n'hériter que la moitié de son partenaire masculin. Dans les conditions modernes, rien n'empêche un compromis volontaire entre les conjoints, compte tenu des dépenses ménagères inouïes nécessitées par la vie moderne. La femme est, aussi, devenue un agent actif, possédant des revenus, émanant de son activité personnelle. Ce fait implique la possibilité d'une double destinée: ou bien garder ce qu'elle possède en propre dans le double cas d'héritage ou d'activité lucrative personnelle, ou s'entendre entre eux sur un nouveau vivendi permettant une réelle égalité répondant à l'esprit de la charia, sans être contraint à transgresser la loi islamique.
43- QUESTION : Je vous remercie d'avoir
fait diligence pour me répondre. C'est en musulmane, non bigote, qui au sein
de la société occidentale défend, bec et ongles, sa religion, et non dans
un esprit critique que j'aborde la discussion avec vous. Une femme bien née, ne
laissera pas son conjoint se débattre dans des difficultés économiques, et
participera, financièrement, aux menus actes de la vie. Mais, prenons le cas
d'un couple, marié depuis une dizaine d'années. Ils ont entre 30 et 35 ans, et
sont en train de payer, à deux le crédit d'une maison et d'une voiture. Le mari
vient à décéder, soudainement, comme cela peut arriver, en cas d'infarctus ou de
tragique dénouement d'un cancer "cavalant". Ils sont encore jeunes et
n'ont pas pensé que la mort pouvait faucher l'un d'eux. Qu'advient- il de la
femme? Elle va recevoir le huitième qu'elle recevrait sans avoir rien apporté
au ménage, au lieu de la moitié qui lui appartient de par son travail, plus le
huitième. Quel modus vivendi, "ne transgressant pas la loi musulmane",
permettrait une réelle égalité? C'est un problème. Il faudrait lui trouver une
solution pour le plus grand respect de notre religion. Les hommes (en tant
qu'êtres humains), ne sont pas sages! Parmi eux, il en est qui confisquent
carrément le salaire de leur conjointe! Il y a, là, une incohérence, qui n'est
pas en harmonie avec notre religion, telle que Dieu, préservant la femme l'a
voulue. Je suis certaine que, dans votre grande sagesse, vous avez une solution
à ce problème. Croyez en mon profond respect.
43- REPONSE : En réponse à vos diverses motivations intégrées dans votre question, la loi islamique est en dehors de ce problème. Ce qu'il aurait fallu prévenir, pour un tel couple, c'est de renforcer ce modus vivendi par un contrat normal, entre les deux conjoints, pour conserver à chacun ses droits, en dehors de l'héritage légal, quel que soit le taux de contribution de la femme qui serait, alors, légalement conservé en dehors de la part de le veuve dans l'héritage.
44- QUESTION: J'ai bien reçu votre
réponse et vous en remercie. La situation de la femme musulmane est un
tout. Le "modus vivendi", régi par un contrat, est plus facile à dire
qu'à faire. Aura-t-il valeur juridique et sera-t-il opposable à la partie
adverse? De quels éléments sera-t-il constitué? Dans quelle proportion de
participation. Vous dîtes"en ne transgressant pas la Charia et, par
ailleurs, vous dîtes "la Charia n'a rien à voir là- dedans, et vous me
laissez bien perplexe. J'ai un autre point à vous soumettre, qui serait, plutôt,
une demande d'informations. Il s'agissait d'un texte d'arabe à traduire par mes
étudiants du lycée Louis- Le- grand Paris (math- sup., math- spé). Il était
question d'un homme qui disait avoir 4 femmes. Devant l'étonnement de son
interlocuteur, il avait dit "kama chaa Allah". Je m'étais reportée à
Sourate "annissa", pour en évaluer le contexte. Il y est écrit
"oua in khiftoum alla touqssitou fi lyatama, fankihou ma taba lakoum min
annissa, matna oua toulat oua roubaa oua......" Or, cette condition est
passée sous silence par tous ceux qui brandissent leur droit à 4 femmes. Le
fait d'épouser 2, 3 ou 4 femmes est conditionné par l'existence d'orphelins,
envers lesquels on craindrait d'être injustes, si on avait à les prendre en
charge. Le "oua ine khiftoum alla taadilou, fa ouahida et le 'oua lane
taadilou baina nnissai oua laou harastoum" ne sont que des compléments. La
justification des 2, 3 ou 4 femmes est conditionnée par la charge d'orphelins,
envers lesquels une injustice de traitement serait à craindre. Je ne suis
nullement compétente, en matière de religion, loin de là. Je n'ai fait que me
reporter au texte. Pas d'orphelins à charge, pas de 2, 3, 4 femmes. Quel
éclairage pouvez-vous m'apporter sur ce point précis? Merci de me répondre dans
les meilleurs délais, comme vous le faites si bien.
44- REPONSE: En réponse à votre
question, je tiens d'abord à vous souligner qu'il faut toujours prendre en
considération l'ensemble des textes de réponse, c'est-à-dire leur contexte, et
n'y rien rajouter, pour éviter tout malentendu, dans la compréhension du texte.
En ce qui concerne les autres demandes d'informations, l'expression "qama
chaa allalh", tout en étant véridique, n'a rien à voir avec la
responsabilité, d'autant plus que le mariage avec 4 femmes est conditionné non
par l'existence d'orphelins, comme vous le citez, mais par l'obligation de
l'équité et de l'égalité entre les co-épouses, sauf pour un seul point: le
degré d'amour dont la prise en considération n'est pas à la portée de tout un
chacun, comme l'avait signalé le Prophète lui- même. On pourrait faire part, à
tort, du nombre de femmes prises par le Messager d'ALLAH, à savoir 11 femmes (dont
9 en même temps), pour se demander pourquoi ce nombre exclusif. On doit faire
part, alors de la situation dans le monde tribal du Prophète ou souvent, il était
obligé, en réponse à des offres faites par certaines tribus, pour comprendre la
situation perplexe du Prophète devant y répondre positivement. Or, quand le
Prophète avait l'âge de 25 ans, il a épousé Khadija âgée de 40. Il est resté
avec elle, SEULE, pendant le reste de sa vie, sauf les 9 dernières années, où, à la
mort de Khadija, il avait pris comme épouse une seule femme plus âgée que lui.
Sous l'impact des exigences tribales, il a dù s'y soumettre, en prenant, au fur et
à mesure, les veuves qui lui étaient offertes, à l'exception de Aicha qui était
seule vierge). Tous ces points, j'ai été obligé de les analyser, devant un
auditoire d'hommes et de femmes européens, lors d'une conférence que j'ai faite
sur un thème: le statut de l'embryon" que vous pouvez trouver dans la
section "articles" sur la home page de mon site.
45- QUESTION: J'ai bien reçu votre
réponse et vous remercie des détails que vous m'avez donnés sur les mariages
du Prophète (que Dieu l'agrée). En ce qui concerne le Prophète, mon
médecin, israélite, m'avait dit, au cours d'un contrôle médical, "le
Prophète a eu 11 femmes" (information provenant de Maxime Rodinson?), à quoi
j'avais répliqué: "et le roi Salomon 260 femmes". Je n'étais pas sûre du
nombre!. Il a abondé dans mon sens disant: "il y a pire! le roi David
envoyait au front les maris des femmes qui lui plaisaient". Le Prophète
était, donc, en honorable position! Moi, je n'avais pas pensé au Prophète qui,
à mon sens, ne s'est pas marié autant de fois qu'il aurait dû le faire vu les
alliances dont il avait besoin pour accomplir sa mission. Non, ce qui
m'intéresse, c'est l'application du texte aux Musulmans. Je reviens à mon
: "oua ine khiftoum alla touqsitou filyatama, fankihou ma taba lakoum
....". Le: "fankihou ma taba..." est la réponse à la condition
"oua ine khiftoum.....". On ne peut extraire un fragment de texte de
son contexte. "Epousez une, deux .....". Quand ?. "Si vous
craignez de n'être pas juste envers les orphelins". Nous sommes au début
de la mission du Prophète; guerres, morts, cas nombreux, et orphelins de pères
encore plus nombreux!. Le Prophète ne peut les laisser à la belle étoile. Ce
sont des fils de musulmans. Il faut les secourir. Mais, les femmes, mariées, et
ayant leurs propres enfants rechignent devant un surcroît de travail!. Le
musulman peut, alors, prendre deux, trois.... femmes pour prendre soin de ces
orphelins, selon leur nombre. Donc, pas d'orphelins, pas d'autorisation de
prendre plusieurs femmes. Si l'on ne tient pas compte de: "oua ine
khiftoum....", on déforme, à mon avis, le sens du reste du texte. Sinon,
que l'on m'explique la raison de la présence de ce verset comme condition
de:" fankihou ma taba lakoum...." C'était, donc, dans ce contexte
d'existence d'orphelins pendant la mission de conquête du Prophète et de ses
compagnons que l'autorisation de prendre plusieurs femmes pour s'occuper de ces
orphelins, a été prise. Si vous voulez bien me faire connaître votre
interprétation de: "oua ine khiftoum alla touqsitou filyatama...",
suivi de: "fankihou ma taba lakoum....", je serai heureuse de la
connaître.
45- REPONSE: Vous avez soulevé maintes questions qui demeurent ambiguës ou contestées, car soulevées uniquement dans le contexte des interprétations israélites. J'ai eu déjà l'occasion d'analyser quelques unes dans mon ouvrage "Le Rationnel du Sacré", pour démontrer l'immunité de tous les prophètes, notamment des Messagers israélites, auxquels vous faites allusion. Quant à l'intégration de l'élément orphelin, pour justifier la polygamie, elle intervient rarement pour les compagnons du Prophète, qui seul a été obligé de prendre en considération certains orphelins pour épouser leur mère.
46- QUESTION: Je cite ce que deux
israélites ont dit et ai réfuté leurs dires. Je ne fais nullement référence à
eux. Je me reporte au texte sacré qui est le fondement de notre religion et
vous interroge sur le rapport d'un verset au contexte qui le contient.
Existence d'orphelins pour justifier une éventuelle polygamie. Vous ne m'avez
pas répondu sur ce point précis. "Ine khiftoum...............fankihou ma
taba lakoum minannissa". Ce verset est là, il a un sens, quel est-il?
46- REPONSE: Le verset comportant une
liaison éventuelle avec les orphelins de sexe féminin et qui ne sont pas sœurs,
fait allusion en principe à un problème doublement lié à la foi, aux orphelins
mineurs dont leur seul tuteur désirerait prendre ces mêmes orphelins, comme
co-épouses, durant son mandat de tuteur et non à cause d'une polygamie à 2, 3 ou
4 qui demeure légitime, mais pour profiter de sa situation de mandaté, pour
s'arroger certains droits dont il n'aurait pu profiter, en étant seulement
tuteur et non à la fois époux. Dans ce cas, donc, si le tuteur craint d'être
injuste, il pourra chercher une épouse, en dehors de ce contexte. Ce cas
coranique est, certes, spécifique. Un autre cas qui ne nous importe pas est celui
concernant un mineur de sexe masculin.
47- QUESTION : J'ai bien reçu votre
réponse relative à ce sujet et vous en remercie. Mais je me disais, compte tenu
du fait que le CORAN est un modèle d'éloquence et de rigueur lexicale et
grammaticale, auquel on se réfère, en toute circonstance, que c'est le mot
"yatimate" qui désignerait les orphelines, susceptibles d'être
épousées. "Yatama "" désignant soit les orphelins, de sexe
masculin, soit les orphelins des deux sexes, mais pas les orphelines
uniquement. Alors, je reste sur ma faim, pour l'interprétation, et toujours
avec mon point d'interrogation.
47- REPONSE : Le modus vivendi régi
par un contrat en bonne et due forme, ne devrait poser aucun problème
juridique. Je précise bien qu’ainsi la charia ne risque pas d’être
transgressée, dans la mesure où elle ne serait pas mise en cause. C’est le sens
qu’il faut retenir de ‘’ la charia n’a rien à voir là dedans’’; Et il n’ y a
pas matière à perplexité. Quant au verset : ‘’ oua ine khiftoum alla touqsitou
filyatama, fankihou ma taaba lakoum..’’ Je vous cite textuellement, afin de
bien préciser le contexte de ma première réponse, le hadith de sayidatouna
Aïcha :
ÞÇá ÚÑæÉ ÑÖí Çááå Úäå : ÓÃáÊ
ÓíÏÊäÇ ÚÇÆÔÉ Úä Þæáå ÊÚÇáì ’’ æÇä ÎÝÊã ÃáÇ ÊÞÓØæÇ Ýí ÇáíÊÇãì ÝÇäßÍæÇ ãÇ ØÇÈ áßã
ãä ÇáäÓÇÁ ...¡¡ ‘’
ÝÞÇáÊ íÇ ÇÈä ÃÎÊí åÏå ÇáíÊíãÉ Êßæä Ýí ÍÌÑ æáíåÇ ÊÔÑßå
Ýí ãÇáåÇ æíÚÌÈå ãÇáåÇ æÌãÇáåÇ ÝíÑíÏ Ãä íÊÒæÌåÇ ÈÛíÑ Ãä íÞÓØ Ýí ÕÏÇÞåÇ¡ ÝäåæÇ Úä
Ïáß ÅáÇ Ãä íÈáÛæÇ áåä ÃÚáì ÓäÊåä Ýí ÇáÕÏÇÞ æÃãÑæÇ Ãä íäßÍæÇ ãÇ ØÇÈ áåã ãä
ÇáäÓÇÁ ÓæÇåä
Ainsi le Coran a mis un terme à ce genre d'abus vis-à-vis des orphelines. Quant à votre remarque, concernant "al yatama" et "yatimate", j'attire votre attention que le risque d'ambiguïté est levé par le verset 127 de la même soura "an-niçâe", qui abonde dans le même sens : ‘’wa yastaftounaka fî an-niçâi qoli allahou youftîkoum fîhinna wa mâ youtlâ alaykoum fî al kitâbi fî yatâmâ an-niçâi al-lâtî lâ toutounahounna mâ koutiba lahounna wa targhabouna an tanki¨houhounna …’’ ; Il s’agit bien de ‘’yatama an-niçâi’’ les orphelines. En réponse à vos diverses motivations intégrées dans votre question, la loi islamique est en dehors de ce problème. Ce qu'il aurait fallu prévenir, pour un tel couple, c'est de renforcer ce modus vivendi par un contrat normal, entre les deux conjoints, pour conserver à chacun ses droits, en dehors de l'héritage légal, quel que soit le taux de contribution de la femme qui serait, alors, légalement conservé en dehors de la part de le veuve dans l'héritage.
48- QUESTION : Un ami de Rabat vient de me faire parvenir votre article sur "Al Qods Capitale Martyre", dans lequel vous affirmez l'existence des Palestiniens sur la Terre de Palestine depuis 2000 ans. Est-ce que cette existence ne pourrait pas remonter à une date, de beaucoup antérieure, au 10eme siècle avant J.C, à l'époque de Saül et de David, et ne seraient-ils pas les Philistins (on retrouve la racine F.L.T) ancien Peuple établi entre la Syrie, la Méditerranée et la région de Joppe (cette région correspondrait à quelles villes actuelles?) et dont les principales villes étaient Gaza, Ascalon, Asdod, Akron, et Gad. On prouverait, ainsi la présence des Palestiniens, sur leur terre, depuis la nuit des temps, et on détruirait, du même coup, les arguments fallacieux des Sionistes. Qu'en pensez-vous ? 48- REPONSE : Vous avez commis une erreur en vous référant à un des articles de mon ouvrage "La Paix en Palestine passe par AL QODS", édité en 1998 dans la série collection Mission de l'Islam, volume 4, en délaissant un autre article, qui répond à votre question. En effet, le premier article inséré page 35 de cet ouvrage, "Al Qods: Capitale Martyre", ne parle que de Jérusalem, dans son état actuel. Il a été précédé, à la page 13, par une étude essentielle intitulée "Al Qods centre universel de la foi", où vous pouvez lire à la fin de la page, les 4 dernières lignes, où j'ai dis expressément: "Al Qods est une cité Arabe, elle le demeurera à jamais, car elle l'était légitimement depuis 7 milliers d'années, quand les Arabes de Canaan, émigrant de la presqu'île Arabique, furent ses premiers fondateurs".
49- QUESTION : Comment doit-on faire si, au cours de la wadifa, on somnole ? 49- REPONSE : Pour éviter de somnoler, durant le dikr, il faut, selon la sounna authentique, prendre ses dispositions, pour que l'esprit du mouride y demeure présent. Si dans un cas de force majeure, le chapelet se détache de votre main en somnolant, il suffit de l'intercepter, tel que vous le pouvez et continuer votre dikr, abstraction faite du nombre exact des dikrs, que vous auriez fait. Mais, si en somnolant vous laissez tomber votre chapelet sans vous en rendre compte, vous devrez refaire vos ablutions. Dans tous les cas, il faut éviter de faire le dikr, quand on sent un besoin péremptoire de dormir, comme le souligne le Prophète.
50- QUESTION : Si, au cours du dikr, au moment de la hilala ou du istighfàr on entend prononcer le nom du Prophète (sur lui Paix et Salut de DIEU), doit-on ou peut-on dire "salla allahou alayhi wa sallam" ? 50- REPONSE : Si, au cours d'un dikr quelconque, vous entendez prononcer le nom du Prophète, vous n'êtes pas tenu de prononcer l'expression de salut et de bénédiction. Ce qui se passe alors, est similaire à l'état du mouride en prière obligatoire, dans laquelle il doit se concentrer sans faire attention à ce qui se dit autour de lui.
51- QUESTION : Connaissez-vous des zawiyas, et/ou disciples ou cheikhs tijanis en France? Je serais très content d'aller à leur rencontre, afin de me ''frotter'' aux gens avec qui je partage l'amour du saint Cheikh Ahmed Tijani (RAA).
52- QUESTION : Comme tout tijani averti, je commence ma lecture de la fatiha, en priant, par la bassmala. Mais je voudrais avoir des arguments plus solides à brandir, au cas où je serais interpellé sur la question.
53- QUESTION : Comment priait le Cheikh, avec le qabd ou le sadl ?
54- QUESTION : J’aurais bien aimé vous écrire ce message en Arabe, car ça m’aurait permis de mieux formuler les quelques questions, auxquelles j’espère que vous allez aimablement répondre, en dépit de vos nombreuses préoccupations et responsabilités. Malheureusement, mon ordinateur ne me le permet pas. D’abord, je vous remercie et vous félicite pour l’effort extraordinaire que vous déployez, pour diffuser via internet le savoir encyclopédique qu’Allah vous a octroyé et promouvoir, ainsi, la cause de l’Islam Pur, comme vous le dite dans l’un de vos interviews. J’aimerais vous exposer un songe dans lequel j’ai vu notre Prophète Sidna Mohammed, et, qui a provoqué chez moi un sentiment d’euphorie (Hal), qui est resté avec moi une ou deux journées après la nuit du rêve, que voilà : « je me voyais khairan wa salaman au centre de la ville de Houston aux USA (j’ai vécu pendant un certain temps dans cette ville il y a quatre ans) j’ai été avec une personne amie, non identifiée dans le rêve. Nous discutions de l’authenticité d’un Hadith Sharif. Je disais que ce hadith est authentique et mon ami soutenait le contraire. Alors que nous étions en train de discuter à haute voix , j’ai aperçu une personne radiante, assise au pied d’un gratte-ciel, au milieu d’une horde des sans-abri (les « homeless » qui, réellement, abondent dans les centres des grandes métropoles américaines). J’ai, d’emblée, identifié cette personne comme étant le Prophète Sidna Mohammed. J’ai, alors, dis à mon interlocuteur : pourquoi chamailler, allons puiser à la source, voilà le Prophète lui-même, nous allons lui demander, s’il a dit ce Hadith ou non. Nous nous sommes approchés de lui et je me suis mis à genoux, je n’ai pas pu voir son visage, tellement il était radiant comme phare ; j’ai, alors, pris sa main ( akhadto yadaho acharifa) je me suis prosterné sur elle, en l’embrassant avec ferveur et, un « Hal » très fort s’est emparé de tout mon corps et m’a envahi de la tête aux orteils. Cet état est resté avec moi après le réveil…J’ai complètement oublié d’enquérir sur le Hadith, j’ai simplement dit à mon ami de faire comme moi : puiser la BARAKA. » Je dois vous dire que, comme beaucoup de ma génération, bien que croyant je ne priais pas et que je ne suis revenu à la religion en la considérant comme la fondation de ma philosophie de vie que tardivement (j’ai 42 ans), notamment à travers mes lectures sur le Tassawuf. Après ce rêve, la qualité de ma prière a changé : j’y suis plus présent et je respecte plus le temps obligatoire de chaque prière. Je voudrais savoir comment les soufis interprètent les songes dans lesquels apparaît Sidna Mohamed. Y’a t-il un lien avec le Voyage initiatique au sens « Soulouk » du terme ? Je demande ça, car pendant les jours qui précédaient le rêve j’étais profondément préoccupé par la pensée que je dois chercher un Cheik Aref bi Allah, sans lequel une personne ne peut jamais connaître véritablement Allah ? 54- REPONSE : La vision du Prophète dans un rêve, quand elle est sentie sûrement, par l'initié ne saurait être assimilée à un cauchemar. Un hadith authentique spécifie que Satan ne saurait aucunement s'assimiler dans cette vision au Messager d'ALLAH. Un autre hadith souligne qu'une vision à l'état de sommeil sera toujours renforcée à l'état de veille. Souvent, cette vision prophétique, est un rappel au croyant pour s'aligner étroitement sur les obligations de l'Islam. Vous l'avez vous-même constaté dans votre nouvel élan d'alignement.
55- QUESTION : Existe t-il un manuscrit écrit par le cheikh tijani ?
56- QUESTION : Je suis en train de lire votre livre " Le Rationnel du Sacré " qu'un ami m'a ramené du Maroc. Je suis très intéressée par les trois monothéismes et le soufisme et votre livre me passionne. Je fais, actuellement, un travail sur le symbolisme de la Porte ; je n'ai encore rien trouvé se rapportant à ce symbole dans l'Islam, pourriez- vous m'aider ou me dire où je pourrais me renseigner ? 56-REPONSE : Il s'agit toujours chez le croyant musulman de se référer à la Porte sublime de la Présence divine, où le croyant initié voit se profiler son archétype d'initié. Cette notion se reflète sur la grande porte de l'Islam ou l'Empire Ottoman, qui supervisait pendant une bonne partie du Moyen Age tout le monde islamique. Cette porte de la Présence constitue l'accès sublime du soufi, quand il aura atteint le stade supérieur, dans la hiérarchie. La, dans ce forum, l'ésotérisme se confond avec l'exotérisme, c'est-à-dire que le somato-psychique s'allie harmonieusement à une certaine philosophie où le for intérieur constitue, avec le premier, une symbiose humanisante. Un colloque de techniciens de haut rang, parmi les grands physiciens, a tenu ses assises à Tokyo en 1966. Ces études aboutissent à une constatation extraordinaire où l'électron, repéré dans la matière, se réfère indubitablement à un autre électron, celui de l'esprit. Dans cette symbiose, sublimement humaine, les deux composantes considérées comme contradictoires ne sont au fond que complémentaires l'une de l'autre. Se référer à mon ouvrage intitulé "L'Islam dans ses sources" chapitre intitulé "La spiritualité de la matière".
57- QUESTION : Je suis presque nouveau venu en France. Je suis actuellement à Aix-en- Provence, quelle est la zaouïa tijanie la plus proche de ma localité ?
58- QUESTION : Pouvez-vous m’indiquer d'autres sources en français, ou en arabe à défaut, sur notre chère tariqa, pour que nous soyons davantage instruits en écrits tijanis ?
59- QUESTION : Nous sommes à la recherche de documents ou livres sur le Cheikh Hamallah originaire du Nioro (Sénégal) déporté en France mort, et enterré à Montluçon en 1949. 59- REPONSE : Prière de se référer à l'Institut IFAN à Dakar, pour vous donner la liste des articles et études sur la biographie de ce personnage.
60- QUESTION : Quels sont les horaires déterminés des prières obligatoires ?
61- QUESTION : Je m’intéresse au soufisme, mais je n’ai toujours pas compris l’origine de cette spiritualité et l’origine du mot. 61- REPONSE : Il n'y a pas d'unanimité, quant à l'origine du mot soufisme. J'ai réservé tout un chapitre, dans mon ouvrage en arabe "encyclopédie du soufisme", sur ce thème. On a cité quelques origines éventuelles comme le "souf" (laine) qui est l'habit habituel des soufis. On a parlé aussi de "ahl souffa" (groupe de compagnons du Prophète tous célibataires hébergés dans la grande mosquée de Médine). Quant à la notion de spiritualité, elle n'est guère différente dans son fond ultra-humain de l'Islam lui-même, tel qu'il est conçu dans la sounna et qui comporte à la fois le temporel, le psychique et le spirituel.
62- QUESTION : Après de nombreuses recherches, j'ai conclu que les savants sunnites ont interdit les instruments de musique (sauf le tambour en certaines occasions). J'aimerais savoir ce qu'en pensait le cheikh Ahmed Tijani (RA) ?
63- QUESTION : Par rapport à quel hadith pouvez-vous dire qu’on peut utiliser les
moyens modernes de contraception ?
63- REPONSE : La notion de contraception telle qu'elle est conçue actuellement n'était pas connue à l'époque, son mécanisme est tout récent. Mais, il y a un moyen qui était en usage du vivant du Prophète, cité par un hadith authentique et qui s'appelle "AZL" (rupture du coït). Ce hadith souligne que l'usage de ce moyen contraceptif était en vogue, et fut légitimé coraniquement par omission. Le but est le même : il s'agit d'empêcher toute fusion entre l'ovule et le sperme.
64- QUESTION : J'aimerais savoir où se situe le passage dans lequel Ibn Arabi, mentionne le fait qu'il y ait eu 40 Adam, avant Adam que nous connaissons (Le Rationnel du Sacré). Y a-t-il un hadith même apocryphe, y faisant allusion ? 64- REPONSE : Cette référence à Ibn Arabi, concernant la question que vous soulevez, et dont j'ai parlé dans mon ouvrage "Le Rationnel du Sacré", est bien sûre, quoique je ne me rappelle guère où j'ai repéré le texte. Ce propos Hatimite peut paraître, quelque peu, excentrique, d'autant plus qu'Ibn Arabi est le seul à l'avoir affirmé ; mais le texte coranique lui-même, cité dans le même texte, semble être un commencement de preuve. Si on tient compte du terme coranique "safaka", il peut concerner un être animal ou humain adamique, ou être semblable, abstraction de tout autre élément angélique ou des génies (voir notre article sur la pensée darwinienne).
65- QUESTION : Après le récital du Fatiha à voix haute, certains disent qu'on doit dire « AMIN », à haute voix, d'autres, à voix basse. Je voudrais connaître la version de notre Cheikh.
66- QUESTION : L'année dernière, durant le ramadan, j'étais malade et j'avais quelques jours à compenser. Lors de la compensation, il y a eu un jour où j'ai suivi un film qui n'était pas pornographique, mais il y a eu une scène d'adultère, et, inconsciemment, je me suis concentré sur la scène et j'ai sorti quelque chose qui était, peut-être, du sperme, et j'ai rompu le jeûne. Je voudrais savoir, si je dois la " kaffara " ?
67- QUESTION : Je souhaite que vous m'expliquiez le sens des trois boules qu'on retrouve, au sommet de beaucoup de minarets. Parfois, on n'en voit que deux. Parfois pas du tout. Ces trois boules sont parfois remplacées par d'autres symboles.
68- QUESTION : Je suis sénégalais et fervent adepte de la confrérie du grand Cheikh Tijani. J'ai lu, avec intérêt, vos textes et contributions que vous avez insérés sur le web. Votre livre intitulé "La Tijania : Voie Spirituelle et Sociale", m'a beaucoup instruit. Professeur, je suis à la recherche de deux livres, et je sollicite votre aide. Le premier s'appelle "Jawahir Al Maani" du cheikh Tijani, le second "Arrimah" (les lances) du Cheikh Omar El Fouti. Pourriez-vous m'aider à avoir ces livres, qui me sont d'un très grand intérêt ?. Auriez- vous la version (en français ou en anglais) des livres sur un support électronique ?. Cela m'aiderait beaucoup à poursuivre mon éducation spirituelle.
69- QUESTION : En tant que musulman peut- on admettre la manifestation divine sur le plan humain : l'homme-dieu des chrétiens, ou l'avatar de la tradition hindoue ?
70- QUESTION : J'aimerais connaître la position de l'islam sur les livres sacrés de l'hindouisme, sont-ils reconnus comme tels? Le Prophète Sidna Mohammed avait- il eu connaissance de cette religion ?
71- QUESTION : J'ai fais connaissance avec votre site par le biais de la recherche sur google des données sur le soufisme. Justement, je butte sur une définition très importante dans la voie de la tariqa tijania, à savoir : Achchaïkh al Mourabbi. Je serais très heureux de vous lire sur ce thème.
72- QUESTION : Pourquoi le drap que l'on étale au milieu du cercle de la wadifa, et de la hadratat al Joumoua ? Et qui est le premier à l'avoir instauré ?
73- QUESTION : Est-ce qu’un
Imam a le droit de baptiser un enfant hors mariage selon la charia? (Aix
en Provence, France).
73- REPONSE : L’enfant né hors mariage légitime est considéré comme un enfant naturel non reconnu par la Charia. L’Imam ne peut guère agir contrairement à ce principe, sauf dérogation spéciale.
74- QUESTION : Je vous prie de bien vouloir m’informer sur la mystique de salat al fatihi, et de l’initiation de l’aspirant de la tariqa tijania sur le wird.
75- QUESTION : Celui qui est né tijani et qui n'a pas encore pris le wird, mais assiste délibérément aux séances de Hadhratul jum'a, peut-il quitter les litanies avant même leur fin, s'il a un devoir indispensable à remplir ?
76- QUESTION : Quel est le sort réservé à l'enfant adultérin? Versets et/ou hadiths à l'appui si possible. (Aix-en-Provence, France).
77- QUESTION : Quelle est la viande halal pour le musulman? (Aix en Provence, France).
78- QUESTION : L’Islam impose au croyant durant le hajj ou la ‘omra, à la Mecque, sept tours autour de la Kaaba ? Quelles sont les motivations de ce processus ? (Caire, Egypte).
79- QUESTION : Quelle est la position de l’Islam concernant l’esclavage ?
80- QUESTION : Quels sont les moyens de contraception que l'Islam conseille, tolère ou interdit (préservatif, stérilet...) ? 80- REPONSE : Le seul moyen préservatif ou contraceptif, du temps du Prophète, était ce qu'on appelait à l'époque le 'azl (rupture du coït). Des compagnons du Prophète le pratiquaient, alors. Mais avec la découverte de moyens contraceptifs modernes, tel le stérilet ou quelques autres moyens, tels certains comprimés spécifiques, la même légitimité est maintenue, car les moyens, qui visent le même but que le 'azl sont licites à condition qu'ils ne soient pas accompagnés d'autres méfaits pathologiques immédiats ou à retardement.
81- QUESTION : Jusqu'à quel moment du matin s'étendent les deux rak'a de al-fajr ?
82- QUESTION : Dans quel
contexte le mariage par contrat (ou à durée déterminée), était-il
autorisé ? Peut-on de nos jours légitimer un tel mariage ? Sur quels textes
sounnites ou coraniques peuvent s'appuyer ses thuriféraires et ses
critiques ?
82- REPONSE : Le mariage
par contrat (ou comme vous l'expliquez) à durée déterminée, s'appelle
"nikah al moutaa" (mariage de plaisir). Il est prohibé, car il
n'accorde pas à la future mariée, tous les droits, dont elle dispose dans un
mariage légitime normal.
83- QUESTION : La question que je pose est de savoir si, pour éviter de tromper sa femme, avec qui on vit séparé (pour nécessité d'étude à l'étranger et dans l'impossibilité de l'amener avec soi), la pratique de la masturbation n'est-elle pas prohibée ? 83-REPONSE : La
masturbation est un attouchement des parties génitales, destiné à procurer le
plaisir sexuel. Elle s’appelle parfois «coït mental». Elle peut aboutir, à la longue,
à un état pathologique appelé « anaxisme », d’où sa prohibition par
84- QUESTION : Est-t-il permis de regarder un film pornographique avec sa femme, afin de l’inciter à l’acte sexuel ? 84- REPONSE : Dans ce cas, il faut dissocier deux situations : la première est celle de voir un film pornographique, ce fait est tout à fait prohibé, même en dehors de la présence de l'épouse. Dans la 2ème situation où l'épouse est présente, ce fait n'aura aucun effet permissif. Même dans un cas minime où l'épouse décrit à son mari certains traits incantateurs d'une femme étrangère, attisant ainsi son sex-appeal, le fait demeurera prohibé.
85- QUESTION : Je voudrais entrer dans une tariqa, mais mon mari ne m'y autorise pas; que puis-je faire ? Comment devenir disciple de la voie ? Les hommes et les femmes sont-ils séparés lors des réunions ? Savez-vous où se réunissent les soeurs en région parisienne ? 85- REPONSE :Avant de penser à intégrer une voie spirituelle quelconque, notamment la Tariqa Tijania, vous devez suivre un test personnel, de quelque temps. Durant ce délai, vous pouvez procéder à la récitation de la salat (bénédiction du Prophète), pour vous ouvrir le for intérieur et sentir en vous une réelle disposition à intégrer ce forum. C'est une procédure que vous devez suivre en secret et à tête reposée sans avoir besoin de l'autorisation de quiconque. Vous me questionnez, aussi, sur les réunions éventuelles entre hommes et femmes, au sein de la Tariqa; dans quelques zaouïas, des lieux sont réservés séparément aux uns et aux autres. Pour ce qui est des zaouïas affairant à la voie Tijania, que je connais le mieux, plus d'une dizaine de zaouïas se trouvant en région parisienne dont celle de Gennevilliers. Quant à la recherche d'un guide spirituel, vous n'en aurez besoin qu'à la fin de ce test.
86- QUESTION : Notre Prophète Mohammed est mort, mais Dieu, l'avait compensé par des hommes de probité et de respect. On dit que chaque ère de notre temps, Dieu délègue 100 hommes de ahl ed dine el hanif, pour sauvegarder les hadiths et le Coran. Je suis Algérien, Marié et père de 9 enfants, docteur dans la recherche scientifique en physique moléculaire. Ma question est la suivante : est-ce qu'un musulman Sunnite et descendant de la famille de notre grand Cheikh Abdelkader El Jilani, que je suis, pourrait être détenteur du NOM SUPREME de Dieu " al ism al aadham "? Etes-vous en mesure de m'enrichir de ce "ism al aadam" ?
87- QUESTION : J'aimerai savoir si en fait la personne ne doit faire la khitba que si elle est prête pour le mariage ? A-t-elle ou pas une durée limitée ? Est-ce qu'on peut, dans le cas où on projette de se marier, dans un futur un peu éloigné (deux ans par exemple), commencer à fréquenter une jeune fille, dans ce sens, tout en respectant les consignes de la religion ? 87- REPONSE : La khitba (au lieu du khitab), est la demande en mariage en Islam. Elle doit se faire, en tout temps, et, peut même être consommée immédiatement, par le mariage si la fiancée est pubère. Autrement, tout accord peut être consenti même quelques années avant la puberté, comme ce fut le cas de notre Messager avec son épouse Aicha. Dans le cas que vous envisagez, rien ne s'oppose à une fréquentation anticipée du futur couple. Quoique pratiquement ce contact puisse présenter un risque, si les deux personnes ne tombaient pas d'accord et qu'il y eut entre elles certaines mutualités secrètes. L'Islam envisage un cas spécifique où les deux époux après même consommation du mariage, le contrat peut être résilié par l'un ou l'autre des deux époux, si un vice quelconque surtout biologique caché, se concrétise. Dans tout ce contexte, l'assise conditionnelle est la bonne foi des deux époux.
88- QUESTION : Quels sont les miracles attribués au Cheikh Sidi Ahmed Tijani ? Y a t-il une oeuvre les évoquant ? Quel crédit faut-il y apporter ? Que pensait le cheikh des miracles (karama) ?
89- QUESTION : Est-ce que le moqaddem (dans la Tariqa Tijania) qui a donné les ‘‘awrad allazima’’ au disciple, est considéré comme son cheikh, ou est-ce que le disciple peut prendre les awrad d'un moqaddem, et faire d'un autre, son cheikh ?
90- QUESTION : Un homme qui
a l'âge de se marier et qui n'a pas les moyens, et dont l'appétit sexuel
s'accroît de plus en plus, peu-il recourir à la masturbation pour éviter
de tomber dans la zina ?
90- REPONSE : Le Prophète a déclaré un jour : "celui qui a les moyens de se marier, qu'il se marie, sinon il doit observer le jeûne, c'est un frein pour lui ". Le secret de cet ordre est que le jeûne l'empêche de procéder à toute vision qui renforce son sex-appeal. Dans le cas où le croyant serait déjà marié, la question posée au Prophète ; à cet effet par le compagnon Abou Horeira, le mit en colère, en lui disant : castre-toi, si tu ne peux pas te maîtriser ! ".
91- QUESTION : Je m'intéresse à la pensée messianique, sa nature; le lien qu'elle institue entre le temporel et le spirituel; l’extéritorialisation qu'elle implique un évènement à venir qui, sans cesse, transforme le présent à une sorte de renversement du temps et de l'Etre. C'est assez confus pour le moment; la différence entre un messianisme sain, qui invite à la transformation de soi et au voyage spirituel. Je pense à Iqbal, et un messianisme malade proche de la névrose et fascinant. On trouve une pensée messianique, aussi bien chez Sohrawardi que chez Ibn'Arabi; et dans le monde contemporain chez Mahmud Taha. J'essaye, donc, de comprendre quelles pouvaient être les lignes directrices d'une pensée messianique en Islam ; surtout après avoir lu le livre splendide d'un philosophe que j'apprécie beaucoup : Levinas, qui expose la pensée messianique, dans la religion juive qui lui est propre. Quelles sont donc les lignes directrices d'une pensée de l'événement messianique en Islam ? J'ai, d'ailleurs, trouvé un début de réponse dans votre écrit "Le Rationnel du Sacré", dans le deuxième chapitre de ce même livre.
92- QUESTION : Je suis
mariée depuis près de 15 ans et mon mari ne s'occupe d'aucune charge familiale.
Il ne s'occupe de rien à la maison, notamment financièrement. J'ai demandé
conseil à un imam, qui m a répondu que je devais lui parler, pour qu'il m'accorde
le divorce. Mais, lui refuse. J'ai demandé à l'imam quelle autre solution je
pourrai avoir. Il m'a répondu, la justice. Moi, je souhaite divorcer, pour en
finir avec toutes ses contraintes, et refaire ma vie. J'ai trois enfants, et, ils
ne veulent pas rester, non plus. Je ne dis pas que mon mari est méchant, bien au
contraire; maintenant, il est plus calme qu'auparavant. Il fut un temps où il me
battait, mais, c'est du passé. Le problème, maintenant, c'est qu'il ne veut pas
m'accorder le divorce, que ce soit à l'amiable ou par voie de justice.
Pouvez-vous me conseiller ?
93- QUESTION : Le Prophète a dit : "La
femme est choisie comme épouse pour sa beauté, son argent, le haut rang de
sa souche, ou sa piété, optez pour la pieuse, vous éviterez, alors, tous risques". Pourquoi donc une telle option ?
93- REPONSE : La femme de tout un chacun est sa
moitié, c'est son for intérieur, tandis qu'il en constitue, lui, son fond
extérieur. Tel le yin et le yang dont le négatif n'est que l'élément
introspectif du modèle commun. Les deux parties de l'équation se complètent, si
chacune conserve sa spécificité pérenne. L'équilibre, qui en résulte, alors, est
un signe de complémentarité, motivé par la symbiose du "dahir"
(externe) et "batin" (interne), souligné dans une sentence du
Prophète. Le contexte, en l'occurrence est le sentiment authentique d'affection
et de respect, cristallisé par une introspection intime et consciente, qui est
de nature à perdurer chez une épouse pieuse. Les autres valeurs d'estime
peuvent y participer, pour en assurer quelque cohérence, le cas échéant. Mais,
elles ne sauraient prétendre constituer indubitablement des composantes sûres.
Mais, là, je ne saurais rejoindre Baudelaire dans ses "Fleurs du Mal" !
94- QUESTION : Est-il
obligatoire de porter la barbe ?
95- QUESTION : Faut-il la permission d'un moqaddem, pour réciter la salat al-fatihi ?
96- QUESTION : Peut-on (comme cela se passe souvent) donner la permission de réciter certaines invocations via Internet ? 97- QUESTION : D'où vient la litanie Hizb Sayfi ? J'ai lu qu'elle avait été inspirée au cheikh Rifa'i que Dieu lui fasse miséricorde.
98- QUESTION : Y a-t-il des traductions prévues d'ouvrages écrits par Muhammad al Hafidh Tijani ?
99- QUESTION : Qui est le sceau de la sainteté Mohammadienne ?
100- QUESTION : Le disciple du Cheikh, qui a pris le wird, peut-il prier derrière un imam qui ne récite pas la basmala à haute voix ? Est-ce que le Cheikh dans la Fatiha, récitait la basmala à haute voix ? En ce qui concerne les prières de soub'h, Maghreb et al-icha ?
101- QUESTION : j'ai besoin d'aide au sujet de la salutation d'une femme non mahram avec la main. Certains disent que, si on le fait sans y chercher plaisir, ou, aussi, sans l'y trouver, ce n'est pas interdit. D'autres disent que c'est un péché et s'il n'est pas pardonné, le jour du jugement dernier, un clou sera enfoncé dans la tête du pécheur. 101-REPONSE : Toucher la main d'une vieille femme, ou d'une toute petite fille n'est guère prohibé. Ainsi, qu'au cas où le partenaire serait un vieillard, et ce, pour manque de tentation ou de perturbation sentimentale et ses conséquences. Dans tout geste désintéressé, la prohibition est mitigée. Le Prophète, rapporte Ibn Majja dans ses "SOUNAN" et Ahmad Ibn Hanbal dans son "MOUSNAD", s'était vu une fois pris par les mains d'une jeune médinoise, qui lui demandait de l'accompagner, dans certains quartiers de Médine, pour l'aider à accomplir certains services. Le Prophète ne retira, alors, sa main que lorsque les besoins de la fille furent assurés. En principe, donc, le partenaire masculin désintéressé peut, ne serait-ce que par courtoisie ne pas refuser la main que lui tend une fille désintéressée, elle aussi. Au cas d'allégeance réservée aux femmes, un hadith, rapporté par Oum Attia, légitime, le toucher des partenaires féminins, mais ce cas n'a pas été admis par Aïcha, épouse du Prophète.
102- QUESTION : Les objets d'art, les statues, il y en a qui disent
que c'est totalement prohibé. Il y en a qui vont jusqu'à dire que les photos
sont interdites. Il y a d'autres qui disent que le Prophète (PSL) l'avait
interdit, car les Mecquois adoraient ces statues. Est-ce toujours
interdit, si on les utilise pour embellir sa chambre ? Pouvez-vous
m'éclaircir sur ce sujet ?
103- QUESTION : J'ai entendu dire que celui qui fait le dikr est entouré de 70.000 anges ?
104- QUESTION : Quelle est l'origine de "ism al jalala" ?
105- QUESTION : J'ai deux questions à vous poser. 1. Coran et
Sunna : Voici mon avis, sur lequel je serai très honoré d'avoir vos
lumières. Il est clair que le Coran est la référence commune à tous les
musulmans. Un croyant croit forcément à la véracité du Coran et de son Prophète
Mohamed (SS). Il est, donc, évident que les paroles du Prophète (SS) sont
valides, ce qui est confirmé explicitement par le Coran (sans entrer dans le
sujet de la véracité de tel ou tel sahih). La validité du Coran et des dits du
Prophète (SS) implique qu'ils sont obligatoirement cohérents entre eux.
Toutefois, plusieurs pratiques suggérées par les hadiths ne sont pas mentionnées
dans le Coran, bien que n'étant pas contradictoires avec ce dernier. Mon avis,
sur lequel je souhaiterai avoir vos lumières, est le suivant: Le Coran serait
la seule référence de notre religion, dans un monde parfait, où l'homme est
épaulé de foi, d'objectivité et d'intelligence. Les hadiths du prophète (SS)
m'apparaissent comme étant l'ensemble des exemples illustrant et expliquant le
Coran, à la manière d'un professeur expliquant un cours à un élève qui n'aurait
pas su lire entre les lignes de son livre. 2. Fatalisme et responsabilité de soi.
Voici un sujet qui me passionne et qui me semble au confluent de plusieurs
thèmes. Il est évident que, si l’homme est jugé sur ses actes et sur le contenu
de son cœur, alors il est responsable et juge de soi. Toutefois, il est dit,
maintes fois, dans notre Livre sacré, que Dieu guide qui Il veut. Sans vouloir
paraître blasphématoire, cette phrase peut aisément conduire à des
comportements fatalistes, souvent observés dans nos cultures. Je me suis posé
cette question, car je me suis, moi-même, quelquefois surpris, dans des
situations où, au lieu de poursuivre mes efforts, je m’en remettais à des
explications fatalistes. J’en suis venu à la conclusion suivante sur laquelle
je vous demande encore lumières. L’homme doit, en tout temps, ne jamais douter de
la guidance de son Dieu, œuvrer dans le maximum de ses capacités, dans la voie
du bien, et enfin s’en remettre à Dieu. Bien que cette conclusion me semble
cohérente, certaines interrogations inhérentes à ce sujet, restent encore en
suspens : 1. Pour les hommes qui ne seraient pas sur la bonne voie,
pourquoi Dieu ne les guiderait- Il pas ? Dans ce cas, si Dieu décide de
les enfoncer, dans leur mauvais chemin, il me semble qu’il y a bien lieu de
parler de fatalité, puisque leurs actions, puissent-elles être dirigées vers le
bien, seront vaines. 2. Que répondre aux gens, qui, face aux atrocités et
injustices de ce monde, rétorquent : comment Dieu peut- Il laisser faire
ça ? Je m’excuse pour le caractère effronté que ces questions peuvent
porter, mais elles n’ont, en aucun cas, une vocation blasphématoire; c’est, au
contraire, une remise en question, afin de mieux comprendre, au même titre que le
doute objectif et constructif, est encouragé dans notre religion.
106- QUESTION : Pouvez-vous m’éclairer
sur la notion de la «HIJAMA» ?
107- QUESTION : J'ai lu, avec un grand intérêt, les questions et réponses, dans votre site. J'ai cherché en vain sur Internet ce que c'est dalil el khirat qu'on récite dans certaines cérémonies. Pouvez vous m'éclairer ?
108- QUESTION : Professeur, j’ai suivi, avec intérêt, votre participation à la table ronde du dimanche 28 décembre 2003 à la grande mosquée de Dakar. Pouvez-vous m’éclairer sur le sujet suivant : Il est interdit de faire des prières de sounna, après celle du sobh, et aussi entre la prière de l’après-midi, et celle du coucher du soleil. Certains disent qu’on peut faire la prière de salutation de la mosquée, pendant ces heures, car cette prière n’est pas du même rang que les autres prières de sounna. Qu’en est-il exactement ?
109- QUESTION : Je tiens, tout d'abord, à vous remercier, pour l’effort que vous faites, afin de nous éclairer. J'ai remarqué que vous utilisiez le mot «secte», dans certaines des questions et réponses (par exemple secte tijanie ou secte qadiriya). Je suis français converti à l’Islam, et pour nous en France, le mot secte a une connotation négative. Est-ce le même sens, lorsque vous l'utilisez ? J'aimerais, aussi, connaître la présence de la Tariqa naqshbandiya au Maroc et au Sénégal.
110- QUESTION : Il y a deux ans, j'ai vu à l'état de veille le Prophète Mohammed, avec qui je me suis entretenu brièvement. Suite à cette rencontre, j'ai commencé par faire mes 5 prières canoniques. Par la suite, j'ai lu l'ouvrage de Amadou Hampaté Bâ : "Vie et Enseignement de Tierno Bokar". Ce qui m'a fait, un peu, découvrir le soufisme et particulièrement la Tariqa Tijania avec tous ses wirds et litanies. Etant donné que certains wirds ne peuvent être récités, sans l'autorisation d'un moqadem, j'ai demandé, dans mes prières à Dieu, une initiation à la Tariqa. Quelques temps après, à l'état de veille, j'ai reçu une formule (en arabe, alors que je ne suis pas arabophone), avec un nombre de fois différents de le réciter, soit en récitation mélodieuse, soit en parole simple. Enfin, j'ai eu un autre rêve pieux où j'ai vu le visage de celui qui m'a donné cette formule qui n'est autre que Hussein Ibn Ali Ibn Abi Taleb (gendre du Prophète). J'aimerais savoir, si on peut parler des rêves pieux qu'on a faits à sa femme ou membre de sa famille. Comment connaître la signification de cette formule, qui m'a été donnée, sachant que cela ne peut être divulgué. Connaître l'adresse d'une zawiya tijania en région parisienne ou à Lyon. Je prévois de rentrer dans la Tariqa, j'ai besoin de savoir s'il faut aller en Algérie, dans la maison mère ou à Fès. Faut-il réciter la jouhara au nombre de 11 grains ou 12 grains. Et, quelle est la différence entre ces deux chiffres ?
111- QUESTION : Je sais que vous recevez beaucoup d'email, et j'espère que vous allez m'aider inch'Allah, ou, du moins, me diriger dans la bonne direction. Je suis à la recherche d'information sur l'origine des Beni Mester, près de Tlemcen, et je dois dire que les informations concernant cette localité (tribu) sont vraiment très réduites ou même indisponibles. Beni Mester est un village très ancien qui date de moins de 7 siècles; il se trouve à 10 Km de Tlemcen. Je sais, aussi, qu'il existait un village du même nom au Maroc, des fois appelé Beni Mestara. Il doit, sûrement y avoir un lien entre les deux, mais cela reste à prouver. J'ai découvert récemment que les enfants de Ahmed Ben Gannoun arrière petit- fils de Ahmed Ben Idris, sont très répandus chez les Béni Mestara (voir Al Dourar Al Bahia). En fait, un ami à moi m'a raconté que, d'après Al-Achmaoui, les Beni Mester sont une fraction Idrisside. Je n'ai toujours pas réussi à confirmer cette information, mais je ne suis pas loin. Si par hasard, vous avez des informations sur cette question, je vous serais très reconnaissant de me les communiquer. D'autre part, le Cheikh Tijani était contemporain du grand savant de Tlemcen, le Cheikh Mohamed Ibn Abderrahman Al Yabderi. Ce dernier est mort, à la fin du 18eme siècle (1780-1800). Savez- vous, s'ils se sont rencontrés ? 111- REPONSE : Dans mon ouvrage, "Encyclopédie Maghrébine" (T.4 p 274) sur Beni Messara ou Mestara, tribu comportant des villes dont Wazzan, sur la montagne dite de la "Rayhâne"; parmi ses localités, j'en ai cité deux qui sont Beni Mestar et Tlemçoun. Il semble, d'après une étude que j'ai intégrée dans mon ouvrage sur le Souss, diverses localités ou tribus portent ce même nom, en Afrique du Nord, surtout en Atlas (Haut, Moyen et Anti–Atlas, c'est-à-dire Souss). Pour ce qui est de la personne dite Kanoun, il se peut qu'il s'agisse de Guennoun, famille faisant partie de Mestara (voir mon ouvrage sur Wazzan, p57, édition Dar Dmana, Wazzan). Pour la dernière question, concernant le contemporain du Cheikh Tijani, Mohammed Ibn Abderrahman Al Yabderi, il en existe effectivement Ibn Yabderi de Tlemcen sous le même nom, qualifié d'El Fakhkhar par A. Skirej dans son ouvrage "Raf' Anniqâb" (T3- p212), citant une épître d'El Fakhkhar où il exprime au Cheikh Tijani, avec ardeur et véhémence, son intimité et affection indélébiles.
112- QUESTION : Il m'est impossible d'aller à la séance du vendredi, après midi, pour faire la hilala du vendredi, en raison d'obligations professionnelles, bien entendu. Il est exclu de faire les 1000 de "la ilaha illa Allah" au bureau, alors que faire ? En faire juste quelques unes, en silence ? Sachant que, même dans ce cas, il est impossible de se déchausser, de s'asseoir par terre et de se mettre face à la qibla. On m'a dit que la ziyara de Moulay Driss Zerhoun à Fès, n'est pas permise. Pourtant, de mon modeste point de vue, ce grand saint n'est pas un cheikh avec une Tariqa, mais il est bel et bien parmi "ahl al bayt", auxquels font référence toutes les formes des salawat à l'adresse du Prophète; y compris la fatihi et la jawharat el kamale:(...wa'alaa allihi...).
113- QUESTION : Je viens d'acheter un meuble, lors d'une vente aux enchères publiques, en France. On ne connaît pas le vendeur, c'est un commissaire au compte, qui tenait une assemblée de clients. Et, je voulais savoir si les ventes aux enchères étaient licites en Islam ? Sont-elles interdites ou, au contraire, autorisées dans notre belle religion ?
114- QUESTION : A quel moment de la journée le dikr est le plus valable ? Et quel genre de dikr faut-il pratiquer ?
115- QUESTION : Je suis homosexuel et musulman, et je suis fortement attiré par la religion. D'ailleurs, j'envisage de prendre le wird tijani et quoique je fasse, je n'y peux rien, je suis attiré par les garçons, je me sens perdu vivant avec ce lourd secret, que je ne peux dire à personne, et plus que tout, j'ai envie de mourir, mais je crois trop en Dieu, pour me suicider; je souffre le martyre. Je vous demande de l'aide, pour voir plus clair.
116- QUESTION : Le cheikh qui m'a initié ne m'a informé que de deux conditions d'affiliation: l'engagement de pratiquer le wird et la wadifa, toute ma vie durant et l'interdiction de pratiquer tout autre wird ou litanie d'autres tariqa ou de saints vivants ou morts. M'étant aperçu, par la suite, qu'il y avait de nombreuses autres conditions, je me demande aujourd'hui si mon initiation est valable ou si je dois la renouveler en me faisant rappeler l'ensemble des autres conditions ?
117- QUESTION : Le rattachement spirituel au Cheikh qui vous a initié implique t'il que seul ce dernier a qualité pour vous guider dans la Tariqa, et répondre à vos questions, ou est-on autorisé à s'adresser à toute personne instruite, pour poser une question sur un point précis de la tariqa ?
118- QUESTION : L'interdiction de pratiquer d'autres wird ou de réciter d'autres litanies s'applique t-elle aux invocations de protection ou d'adoration d'Allah, enseignées par la sounna et rapportées par les hadith (exemples parmi des centaines : hasbiyallahou, la ilaha illa houwa, aleyhi tawakkaltou, wa houwa rabboul archil azime -7 fois-, l'invocation d'Aboû Dardâ (allâhoumma anta rabbî..., 7 fois le verset du Trône etc). Ou, s'applique t-elle uniquement aux litanies composées par des personnes étrangères à la Tariqa ?
119- QUESTION : En se rapportant au verset coranique 37 de la sourate « taweba » -pénitence, il s’est avéré que le mot « youwatéo » (s’accommoder à), est désigné pour l’indication de temps. Permettant ainsi au Hadith, rapporté par le Imam Ahmed Abi Daoud et Tirmydi sur la caractéristique et la physionomie du dernier imam que voilà: « 1- chauve parallèlement au front, 2- aquilin, 3- son nom s’accommode au mien, et celui de son père à mon père », d’être résolu dans sa 3ème tranche qui s’est défendu contre toute explication, stupide, du mot par mot, à part celle que révèle le même mot du verset coranique susmentionné surtout en ayant repéré chez leur terminologie, à l’œuvre, le même processus. Enfin, la canalisation de ce processus identique permet de faire ressurgir l’élément crucial, refoulé, jusque-là impossible à dire ; et qui signifie plus concrètement, le portrait astrologique du Prophète Mohammed pur et simple : un bélier du troisième décan, puisque Sidna Mohammed est né le 20/04/571. Des investigations approfondies sur cette prédiction génétique, ainsi que d’autres approches, ont révélé l’existence de la personne concernée; surtout avec une telle accumulation de détails concordants, puisque la personne vient à peine d’accomplir sa 35ème année, en cette année 2004 et qu’elle est née en l’année de la révolution française le 18/04/1968, et que même sa maison à Meknès est numérotée 24. Ainsi que son érudition cachée, et sa descendance du Prophète. Cette personne s’appelle Reziki Khalid. Qu'en pensez-vous ?
120- QUESTION : Quelle est la position de l'islam sur l'existence des extraterrestres ?
121- QUESTION : L'astrologie est-elle reconnue par l'Islam ?
122- QUESTION : J'ai lu dans votre site que la wadifa peut être accordée à tous, sans autorisation. Puis-je l'avoir ?
123- QUESTION : Hizb Sayfi remplace 41 fois sourate Al Kadr. Puis-je le réciter et combien de fois par jour ?
124- QUESTION : En Turquie, les moules sont d'une part prohibées par les hanafites, et d'autre part, considérées comme
"makrouh" par les chaféites. Nous sommes confus. Quelle est la vérité
sur ce point ?
125- QUESTION : Je
bois et je fume, mais je suis très attaché à ma religion, et j'ai beaucoup
de foi. Puis-je réciter le Coran et d'autres dikrs ?
126- QUESTION : Qui
est le "kafir" ?
127- QUESTION : Al Khidr est-il toujours vivant, et qui fut-il ? Le compagnon du Prophète Moussa, Yuchah Ibn Noun enterré à Istambul, fut-il un saint? Quel était son lien avec Sidna Moussa ?
128- QUESTION : J'habite en Turquie depuis trois ans, et la loi dans ce pays veut que le loyer soit
augmenté de 30% tous les deux
ans. Faute de moyen, nous sommes obligés de déménager, tous les deux ans. Le
crédit logement dans notre cas, est t-il halal ?
129- QUESTION : Quelles sont les motivations de la récitation dans le Coran, tantôt à voix haute, tantôt à voix basse dans les cinq prières de la journée ?
130- QUESTION : C'est avec beaucoup d'intérêt que je découvre les articles que vous avez mis en ligne. Après la lecture de l'article "Comment s'organisait l'économie dans les sociétés musulmanes", je ne suis pas sûr d'avoir saisi toutes les conséquences pratiques de votre analyse, et sa perspective en termes de jurisprudence islamique. Les techniques financières modernes sont-elles entièrement justifiables, d'un point de vue islamique, du fait de la révolution technique, ayant transformé l'économie depuis trois siècles ? Sans doute, je veux bien admettre une lecture historique et contextualisée de la condamnation du Riba dans le Coran, cependant nous-voilà devant la démesure du capitalisme. Même si l'on doit renouveler notre compréhension du riba et de l'activité économique dans le monde moderne, l'avertissement divin n'est certainement pas abrogé par l'avènement du capitalisme... Ce phénomène propre au capitalisme repose sur l'asservissement de l'humain au prêt à intérêt et la soumission du vivant à la technique. La destruction de la société et de l'environnement par une production industrielle, sans autre objectif que la rentabilité maximale du capital, n'est-elle pas la conséquence logique du riba ? L'endettement des ménages et des gouvernements, pour des dépenses anarchiques et sans cesse croissantes, ne sont elles pas une aberration au regard de la fitrah ? L'équilibre individuel et social que la Shari'a a pour objectif de promouvoir, n'est- il pas mieux protégé, quand les individus coopèrent, sans endettement excessif, et modèrent leurs besoins à ce que la sagesse prophétique a désignée ? L'examen de cette question est, certes, complexe, mais il semble que la voie prise en Occident par les sociétés de culture judéo-chrétienne, en matière de légalisation de l'usure est une impasse dont le monde entier souffre aujourd'hui. Dans la réflexion sur l'avenir du monde moderne, la mondialisation et le capitalisme, la Révélation coranique et la Sagesse prophétique ont un rôle majeur à jouer. C'est à la communauté musulmane de relever ce défi. Pouvez- vous préciser votre analyse sur ce sujet grave et complexe ?
131- QUESTION : Je tiens d'abord à vous adresser ma gratitude pour votre travail qui est très utile à mon développement personnel. Qu'Allah vous récompense abondamment. J'ai quelques questions relatives à Dalail al Khayrat et à l'éducation spirituelle dans la Tariqa : 1- Est-il nécessaire d'avoir une autorisation pour réciter le livre du shaykh al Jazouli ? 2- Si oui, les muqaddem de la Tariqa Tijania ont-ils cette permission ? 3- Qu'est ce que l'éducation spirituelle par la himma ? 4- L'éducation spirituelle n'est-elle remplie que par le wird et l'attachement au Coran et à la sounna dans cette Tariqa ? 5- Faut-il être affilié pour pouvoir réciter la Jawharat Al Kamal ? Encore merci pour votre travail.
131- REPONSE : 1- Dalail Al Khayrat est une récitation spécifique à un cadre donné des initiés, mais en tant que récitation congratulatoire du Prophète, il peut faire l'objet d'une récitation pour tout initié, quelle que soit sa voie. Mais, pour un initié tijani, nulle autorisation ne peut lui être donnée, en l'occurrence, pour réciter des wirds qui ne figurent pas dans le catalogue tijani. Le Sheikh Sidi Ahmed Tijani, en gardait précieusement un exemplaire dans sa bibliothèque privée. C'était un des rares manuscrits qui figuraient dans cette bibliothèque. 2- Les moqaddem de la Tariqa ne sauraient en permettre la récitation, étant d'une exclusivité spécifique. 3,4- Concernant l'éducation spirituelle par la "himma", il s'agit d'abord de préciser l'ampleur maximale de la himma, dont le rôle créateur n'est pas à démontrer. Le rôle optimal de cette himma est d'une créativité sans pair. Mais, cette himma, n'est-elle pas l'attachement irréversible de l'initié à la haute Volonté d'ALLAH? N'est-elle pas le fil conducteur transcendant vers l'Ordre Sublime de DIEU? Dans les deux cas, le rôle initiateur à la volonté d'ALLAH, doit être dûment édifié, pour en faciliter l'éducation spirituelle. Sans cette himma sublime, toute initiation demeure, en deçà de son conceptualisme créatif. La himma, pour un initié, consiste à s'attacher d'une manière indéfectible de l'initiateur à la volonté du Créateur, dans une servilité qui ne voit comme leitmotiv que la magnanime Haute Volonté divine. C'est pourquoi, le Prophète, dans ses récitations transcendantes, vers la Haute Présence, se dégageait de toute velléité individuelle, pour s'attacher exclusivement à cet Ordre divin. Il s'agit là, donc, d'un atout spécifique d'initiation, qui devrait tenir compte des concepts du Coran et des préceptes de la sounna. 5- Quant à Jaouharat Al Kamal, elle ne peut être récitée que par un initié affilié ou du moins attaché à la voie tijanie, et cela, à cause de la spécificité de la jaouhara. Mais, dans quelques cas, une autorisation exceptionnelle peut être accordée par un moqaddem habilité, en vue d'en réciter un nombre limité. En conclusion, je tiens à vous féliciter pour votre haute conception de certains secrets spirituels exclusifs mais toujours canoniques vis-à-vis des normes de la Charia.
132- QUESTION : Suite à une visite sur le site suivant: www.alsanusiya.com. J'ai quelques questions à vous soumettre. J'ai appris que le shaykh al Sanûsi avait étudié auprès du Shaykh Tijani (qu'Allah les agrée tous les deux). J'ai cru comprendre qu'il a, par la suite, quitté Fez pour rejoindre celui qui deviendra son maître, le Shaykh Ahmad ibn Idris qu'Allâh l'agrée. J'aimerais savoir si quitter la tijania est permise dans le cas exceptionnel de grands saints dont la destinée est particulière. En effet, le Shaykh al Sanusi est devenu l'organisateur et l'éducateur d'une tariqa, qui a joué un grand rôle dans l'histoire des musulmans et du monde entier. Je citerais, aussi, le shaykh Ahmadu Bamba qu'Allâh l'agrée, le fondateur de la Tariqa muridiyya, qui, après avoir pratiqué les awrad qadiri, shadhili et tijani, a fondé sa propre confrérie par ordre du Prophète (sallalahou 'alayhi wa salam). Je tiens pour véridiques les propos du Shaykh Tijani qu'Allah l'agrée. Il a mis en garde contre le fait de quitter son ordre. J'ai l'impression que cette parole concerne ses disciples, en général, mais pas les individus que j'ai cités en particulier, mais je ne sais pas pourquoi. Pourriez-vous m'éclairer sur le sujet ?
133- QUESTION : Un jour, avec des amis, on a voulu lire le Coran en groupe, comme on le faisait d'ailleurs au Maroc. Mais, certains se sont opposés, en disant que c'est une bid'a. Alors, il y a eu une discussion un peu désagréable et sans résultat. Pouvez-vous nous éclaircir sur ce sujet. Existe t-il dans le Coran et les hadiths des preuves qui interdisent ou autorisent la récitation du Coran en groupe ?
134- QUESTION : Je suis actuellement, un étudiant sénégalais à Lyon, en France. Le contenu riche de votre site et votre ouverture d'esprit pour répondre à toutes ces questions de divers sujets, m'encouragent à vous poser à mon tour, beaucoup de questions surtout sur le soufisme; alors si vous permettez en voici quelques unes : comment est-ce qu'on connaît, si un homme est wali ou non ? Car, il y a beaucoup de cheikhs autour de nous, mais on ne sait pas vers qui se diriger. Y a t-il une façon sûre et pratique, pour connaître la tariqa qui nous convient le plus, autrement pour connaître le meilleur cheikh pour nous faciliter le chemin ? J'ai entendu un hadith qui m'a bouleversé, disant que tous les 100 ans, il apparaît un homme qui renouvelle cette religion ! Est-ce que ce hadith est vrai ? Si oui, qui est donc selon vous, cette personne dans notre époque ?
135- QUESTION : Je suis à la recherche d'une preuve scientifique, démontrant la validité du hadith dans lequel notre Prophète Mohammed décrit la neutralisation des effets des deux ailes d'une mouche, tombée dans un liquide. Vous en avez parlé dans un de vos articles insérés dans votre site, et c'est pour cela que je m"adresse à vous. Plusieurs ont pris ce hadith pour se moquer de l'islam. Je cherche tout type d'information : nom du congrès médical qui a parlé de ce hadith, nom des bactéries...
136- QUESTION : Le soleil tourne t-il autour de la terre ? Et quelle est la réalité du système solaire, selon le Coran ?
137- QUESTION : J'ai un commentaire sur les statistiques que vous avez affichées sur votre site indiquant que 90% des Sénégalais sont Tijanis. En tant que Sénégalais, je trouve que c'est vraiment exagéré. Je prends juste l'exemple de la région de Toba, où presque toute la population est constituée de mourides du cheikh Amadou Bamba, sans compter les autres tarîqa comme la Qadiriya. Ajouter à cela, que dans la capitale, la moitié de la population n'adhère à aucune tarîqa. Je n'ai malheureusement pas de chiffres entre les mains, mais ceux sont mes propres constatations.
138- QUESTION : Les soufis tijanis pratiquent t-ils le samaâ ou le chant religieux ?
139- QUESTION : Où est enterrée Lalla Fatima-Zahra, fille du Prophète (ssl).
139- REPONSE : Lalla Fatima-Zahra est décédée à l'âge de vingt neuf ans, en l'an onze de l'hégire. Elle fut inhumée, la nuit, dans le cimetière principal El Baqiy de Médine. L'endroit est la mosquée, lieu de la prière funéraire. Mais, une autre version est plus précise: cette tombe se situe, notamment, dans la zaouïa dite de "Dar E'diyl, à la même Baqiy. Le fait est confirmé par Abdallah Ibn Jaafar, neveu d'Ali, époux de Lalla Fatima-Zahra. (Se référer à Tabaqat Ibn Saad, p.27).
140- REPONSE : Le Coran (sourate "Les Femmes", verset 34), précise que: "celles dont vous craignez l'insubordination, sermonnez-les, éloignez-vous d'elles dans les lits, et frappez-les". Il y a donc une gradation dans les moyens de dissuasion. D'abord, le raisonnement, puis la mise en quarantaine, et enfin les coups. (Traduction de Kerchid). Mais, dans un hadith authentique , le Messager d'ALLAH a mitigé cette éventualité , d'après son épouse Aïcha, qui affirme que le Prophète (ssl) a donné le bon exemple, sans jamais, frapper une femme.
141- QUESTION : Qui est habilité, selon vous, à interpréter un rêve ?
142- QUESTION : Je suis un Tijani sénégalais travaillant au Bénin, à Porto Novo. Il n'y a pas de zawiya tijanie dans les environs, et, donc, je n'ai pas la possibilité de faire la Wadifa et la hilala du vendredi, en communauté. En plus, je suis un peu paresseux et je n'arrive pas à faire correctement mes devoirs liés à la tariqa. Aussi, j'avais pris le wird auprès d'un maître, mais je n'ai pas suivi sa voie, c'est à dire la voie du Cheikh Ibrahim Niass, mais celle d'El Haj Malik Sy. Dois je renouveler mon wird ?
143- QUESTION : Je voudrai savoir durant quelle périodicité l'Islam dit qu'il n'y a plus mariage entre un couple qui reste longtemps, sans relation sexuelle surtout due à des querelles ?
144- QUESTION : Je suis tijani depuis l'âge de dix ans (aujourd'hui j'ai 23 ans) et j'ai fait l'initiation à l'âge de 13 ans. Mon père est Khalife Mutlaq de Cheikh Al Islam Ibrahim Niass (RA), et moi-même je suis khalife, à l'heure actuelle. D'autre part, je suis ingénieur en recherche opérationnelle (formation à l'Université Houari Boumediene d'Alger, major de promotion). J'ai beaucoup apprécié votre travail, mais je n'y ai pas vu la trace et le rôle joué par Baye Niass (RA), or, vous le savez certainement, il a au moins 100 millions d'adeptes à travers le monde (estimation de 1990). Je ressens donc, une certaine injustice. Je pense qu'il mérite qu'on lui consacre des recherches très poussées (il a le plus grand nombre d'adeptes tijanes dans le monde et plus particulièrement en Mauritanie, au Nigeria et plus généralement en Afrique de l'Ouest). D'autre part, j'ai constaté dans la partie consacrée aux zawiyas, qu'il y a des erreurs concernant les populations et les pourcentages. Donc, je vous le signale en toute objectivité ?
145- QUESTION : Allah subhanahu wa ta'ala- a ordonné à Sa communauté de ne pas faire la da'wa sans science. Je vous conseille, de lire la sourate al 'asr, dont les salaf assalih ont tiré une grande bénédiction. On y découvre les 3 étapes du musulman dans son prêche : la science (''illa ladhina amanou''): connaître Allah, son Prophète, et sa religion, l'application (''wa 'amilou saalihaat''), le prêche (''wa tawasaw bilhaqq''), la patience (''wa tawasaw bisabr''). De plus, Allah -'azaouajal- a donné un ordre dans le Coran : "qoul atou bourhanakoum in kountoum saadiqin", dit: "donner vos preuves si vous êtes véridiques". "Or, je ne vois dans vos réponses aucun hadith, ni aucune sourate. Sachez aussi que le Prophète n'a jamais autorisé une tariqa, puisqu'il n'en existait pas à ce moment là, mais il a dit : " les musulmans de ma communauté se diviseront en 73 factions! Une d'entre elles entrera au paradis". Ceux qui l'écoutaient lui demandèrent : " qui est cette faction sauvée ?" et il dit: " ce sont ceux de ma communauté qui suivront ma sounna, et (les enseignements) de mes compagnons". Enfin, la base de l'Islam, la source la plus importante se trouve dans le tawhid. Tous les Prophètes ont été envoyés avec le tawhid (''la ilaha illa Allah''), et le Prophète Mohammed l'a enseigné pendant treize ans à ses compagnons ?
146- QUESTION : Que pensez-vous du clonage ? Et quelle en est la position de l'islam ?
147- QUESTION : J’aimerais savoir quand le nom « Islam » a-t-il été choisi, pour désigner notre religion, est-ce à l’avènement de la religion, dans le temps du Prophète (psl) ou bien après cela. Je vous pose cette question, car certains versets, notamment le 3.19 et le verset 3.85 (sourate Al Imran), affirment que la religion acceptée par Dieu c’est l’Islam, et, que quiconque désire une autre religion que l’Islam ne sera pas agréé. J’aimerais penser que cette compréhension est contradictoire avec le message, qui annonce que quiconque fera le bien sera agréé par Dieu, sans distinctions, un clair exemple de ce message se trouve dans la ayate 2.62 (Sourate Al Baqarah) : « Certes, ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Nazaréens, et les Sabéens, quiconque d'entre eux a cru en Allah, au Jour dernier et accompli de bonnes oeuvres, sera récompensé par son Seigneur; il n'éprouvera aucune crainte et il ne sera jamais affligé ». J’aimerais, donc, penser que le mot « Islam » dans le Coran désigne « soumission » en général, plutôt que la religion elle-même, à laquelle on aurait attribué par la suite ce nom. D’une manière générale, lorsque le Coran s’adresse aux croyants (ayouha aladina amanou), est-on en droit de penser que le message s’adresse à tout croyant, sans distinction de confession plutôt qu’aux musulmans seulement ?
148- QUESTION : Suite à votre dernière réponse, je comprends donc, que l’islam englobe les autres religions monothéistes, que vous avez citées. Donc, quand le Coran dit : « Et quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants » (3 :85), cela intègre les autres monothéismes. Ce verset est tout de même facilement interprétable de la manière suivante : seuls les musulmans iront au paradis. Que peut- on répondre à une personne qui, de bonne foi, cite ce verset et le comprend de la sorte ?
149- QUESTION : Je voudrais vous demander, comment il faut comprendre le verset suivant : « Si Nous abrogeons un verset quelconque, ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent ? » (2 :106).
150- QUESTION : Est- il pieux de jeûner avec irritabilité et mauvaise humeur ?
151- QUESTION : Je voudrais savoir, concernant la prière de isha, (car j'ai des avis contradictoires), si on peut l'ccomplir après minuit ?
152- QUESTION : Baraka Allahou fikoum pour avoir pris en compte le mail que je vous ai adressé. J'ai lu avec attention votre réponse et la chose qui me gêne se trouve dans le titre de l'ouvrage que vous avez cité : "Encyclopédie du Soufisme Islamique entre le Machreq et le Maghreb". Vous suivez, donc, la voie soufie, et la question que je vous pose, à présent, est la suivante : qu'est ce que le soufisme? Bien entendu, j'attends de votre part une réponse nourrie par des preuves tirées du Coran et/ou de la tradition prophétique (Sounna). J'espère que mon mail ne vous donnera pas l'impression d'une critique de ma part, mais bien d'une recherche d'éclaircissement. Pourriez-vous me fournir les coordonnées de l'université où vous avez étudié. J'aimerais également connaître votre parcours religieux pour (penser ?) avoir assez de science pour émettre des fatwa ?
153- QUESTION : Les athées dont les "dehryines", les naturalistes, nient l'existence de Dieu, et considèrent la nature comme la seule réalité existante, ou la seule valeur ou source de valeurs qui fait de la vie morale le prolongement de la vie biologique. Que pense l'islam du naturalisme en général ?
154- QUESTION : Le Coran précise que le bien provient d'Allah, et le mal perpétré par le délinquant, provient de lui-même. Comment expliquer ce contraste ?
155- QUESTION : Le Coran a-t-il régi la démocratie et comment ?
156- QUESTION : Je reviens vers vous, car vous avez déjà eu la gentillesse de répondre à une de mes questions. Aujourd'hui j'ai deux questions. La première, qui est personnelle, est de savoir s'il faut que je refasse l'ablution complète ou pas, si j'embrasse ma femme. Ma deuxième question est de connaître la différence entre les musulmans sunnites et chiites, et qui dois-je suivre ?
157- QUESTION : Je ne suis affilié à aucune tariqa, et je voudrai recevoir une autorisation pour réciter, la istikhara, la basmala, al istighfar, (sourate 33, verset 55), allahumma salli ala sayyidina Muhammad wa sallim, le tahlil, (sourate 37, verset 181-182).
158- QUESTION : Le Coran parle de la science qui mène à la vérité. De quelle science s’agit-il.
159- QUESTION : Comment expliquer scientifiquement le phénomène constaté entre deux eaux marine et riveraine salée et douce, qui se touchent, sans qu’il y’ait aucun mélange entre elles ?
160- QUESTION : Que veut dire l’expression : « vent fécondateur » dans le Coran ? Allah dit dans le Coran (Sourate Al Hijr, verset 22) : « Nous lâchâmes les vents comme facteurs de fécondation et Nous fîmes, alors, descendre du ciel une eau dont nous vous avons abreuvés ».
161- QUESTION : A propos du Coran et de l’énergie cosmique, pouvez-vous nous citer un exemple de cette réalité transcendante du cosmos.
162- QUESTION : Est-ce qu'il y a le "hal" (la hadra), dans la voie tijania ? Et, est-ce qu'il y avait le "hal" dans l'époque de Sidi Ahmed Tijani ?
163- QUESTION : J'aurais voulu savoir s'il était mieux de dire a'oudhou billahi samii el-alim mina shaytani rajim, ou, a'oudhou billahi mina shaytani rajim. Laquelle des deux versions est la plus sounna.
164- QUESTION : Je suis un américain musulman, et suis intéressé par la Tariqa tijania. J'ai trois questions à vous poser, et vous remercie, d'avance, pour vos réponses. 1- Comment peut-on développer ou faire progresser sa spiritualité dans la Tariqa, tout en se débarrassant des malaises spirituels. 2- Existe t-il une relation mouride/cheikh, dans la Tariqa Tijania ? 3- Pourquoi quelques cheikhs de la Tariqa ne portent pas la barbe, alors qu'elle est clairement décrite dans la sounna, et que 3/4 des écoles la déclarent obligatoire ?
165- QUESTION : J'aurais voulu savoir s'il était possible de terminer un dikr par la sourate 37 versets 180-182, précédé du tahlil.
166- QUESTION : Quelle est la traduction en français de "fa ‘lam annahu la illaha illa llah". J'aurais voulu savoir si elle vient du Coran.
167- QUESTION : J'ai fait un rêve qui m'incite à prier d'avantage sur Sidna Mohammed (psl). Combien de fois dois je prier, et comment ?
168- QUESTION : J'aurais voulu savoir pourquoi la fatiha est récitée au début du lazim et de la wadifa ?
169- QUESTION : J'aurais voulu savoir, si ce wird est conforme au Coran et à la sounna, et s'il était possible de le réciter: aoudou billahi mina samii al alim mina shaytani rajim(1fois), la fatiha (1fois), astaghfirou allah (100fois), sourate 33- verset 56 (1fois), Allahoumma salli Ala saydina Mohammed wa sallim (100fois), la ilaha illa Allah (100 fois), sourate 37- verset 180-182 (1fois) ?
170- QUESTION : Quel est le rôle de la femme dans la formation de l'embryon? 170- REPONSE : Le Coran a répondu à ces questions dans la sourate "Les Bestiaux, verset 98), où il dit: "C'est Lui qui vous créa, à partir d'un souffle vital (dont dériva ensuite) un endroit de fixation et un lieu de dépôt". L'endroit de fixation chez l'homme, est la souche de cette lignée qui comporte les spermatozoïdes ; c'est le "germe" dont le contenu se transforme héréditairement de père en fils, comme élément constant de la race. Cela correspond, chez la femme à l'utérus et aux ovaires. L'ovule qui s'y forme reçoit le spermatozoïde qui le féconde. L'utérus n'est donc qu'un réceptacle, ou lieu de dépôt où se constituent le germe, puis l'embryon, et enfin le fœtus. Dans un hadith du Prophète (psl), celui-ci exhorte le croyant à choisir son épouse, en dehors de toute lignée spécifique où l'élément congénital serait originellement le même, car dans un tel cas, de graves insinuations génétiques ne manqueraient pas de paraître.
171- QUESTION : J'aurais voulu savoir laquelle de ces deux salats, est la plus proche de la sounna, : "ALLAHUMMA SALLI ALA SAYYIDINA MUHAMMAD ANABBIY AL OUMMIYI WA ALA ALIHI WA BARIK WA SALLIM", et "ALLAHUMMA SALLI ALA SAYYIDINA MUHAMMADIN WA ALA ALIHI WA SAHBIHI WA SALLIM".
172- QUESTION : Je suis une italienne convertie à l'Islam, et je pratique les rites de la Tarîqa tijania, depuis une dizaine d'années. J'habite le Maroc mais, malheureusement je ne parle pas l'arabe. Depuis mon entrée dans la Tarîqa, une anomalie m'a déconcertée: on m'a appris la Jawarat al kamal avec :" bi mouzouni er-riahi" mais tout le monde récite: "Bi el mouzouni al arbahi". Le livre "Jawahir El Maani", en ma possession dit "Riahi", et les commentaires se réfèrent à ce mot. Quand je pose des questions à ce propos, les réponses sont confuses, et sans références. Est-il possible qu'on ait changé le mot laissé par notre vénéré cheikh? Si tel est le cas, pourquoi on a fait ça? Merci de bien vouloir éclaircir ce point.
173- QUESTION : Je me permets de vous contacter, afin d'obtenir une aide. Je suis une jeune marocaine qui vit en France. Mon grand père originaire de la ville de Taza, était le grand fqih de cette ville, je suis intéressée par les écrits de mon grand père. Parmi ses livres, il y en a un qui s'appelle: "kitâb el kanz el madfoun oua sir el maknoun sâ'ïr 'an mahd koun fayakoun, min imlâ' sayidounâ oua shaykhounâ oua mawlânâ ahmad tijânî radia lâh 'anhou...". Son auteur est donc le cheikh Ahmad Tijani, mais l'écriture est celle de mon grand père. A mon avis, il a dû le copier d'un autre livre. Connaissez-vous ce prétendu livre du cheikh Tijani ?
174- QUESTION : Merci, mille fois, pour la réponse à ma question concernant la récitation de Jouharat el Kamal avec le mot "r'bahi" ou " riahi". Finalement, j'ai pu éclaircir ce point avec votre réponse précise et avec toutes les références. Votre disponibilité m'encourage à demander votre avis à propos de la fréquentation de la femme à la zaouïa, et récitant Jouharat el Kamal. Dans la région du Souss, il y a énormément de zaouyas, et j'ai eu le privilège de les visiter presque toutes. Mais, très rares sont celles qui réservent un lieu particulier pour les femmes. En général, la femme est découragée à se rendre à l'assemblée du vendredi, sous prétexte qu'elle n'est pas obligée d'accomplir la prière en communauté. Cette position, je l'ai retrouvée chez d'autres savantes ou personnalités de la Tariqa. On m'a même conseillé de ne jamais réciter Jouharat el Kamal dans la Wadifa, et de lui préférer les 20 salats Al Fatihi. Quand j'ai demandé les références pour ces affirmations, on ne m'a rien donné de précis. A ma connaissance, il n'y a rien de tel dans « Jawahir Al Maani ». Pourriez- vous, éminent professeur, éclaircir cette position de beaucoup de Tijanis, et me donner aussi votre opinion personnelle à ce sujet ? Merci d'avance pour votre réponse et pour votre patience! Soyez assuré, professeur, de toute mon estime.
175- QUESTION : Que pouvez-vous me dire sur le « mal des astronautes » en Islam ?
176- QUESTION : Je suis sénégalais, et fais partie de la confrérie tijane. J’ai lu un passage sur le livre de cheikh Ahmadou Tall intitulé : « Niche des Secrets », et j’aimerai que vous m’aidiez. En effet, il y parle d’une méthode mystique permettant de découvrir le ou les noms divins à utiliser. Il parait que cette méthode est aussi enseignée par l’imam Al Bouni dans son livre « Chamsoul ma arifil koubra ». Mais, étant donné que j’écris mal l’arabe, et que j’ignore comment calculer mon poids mystique, je me demandais, si vous pouviez m’aider à le découvrir.
177- QUESTION : Avant tout, je voudrais vous remercier d’avoir créé ce site, pour mettre toutes ces connaissances à la portée de tout le monde. Je voudrais que vous m’expliquiez en quoi consiste le Hizb Sayfi, et m’indiquer son contenu en utilisant la translittération latine si possible. Et, dans tous les cas, je voudrais aussi la translittération arabe, si vous pouvez me la faire parvenir.
178- QUESTION : Je voudrais savoir comment serait-il possible de se marier sans le consentement de ses parents. La mère est au courant, mais refuse pour une question d’appartenance tribale, et le père refusera aussi pour cette même raison. Une autre raison du refus, c’est que le jeune homme est le cadet de la jeune femme de trois ans (23 ans et 20ans). Tout ce monde est musulman pratiquant, sauf la mère qui est européenne. Donnez-moi SVP tous les droits de la femme, dans l'Islam dans ce cas précis. Je vous remercie de m'aider.
179- QUESTION : Ceci est une réaction à votre réponse à la question n ° 119. Une date de naissance du vrai Mehdi, délimitée entre le 11 avril et le 20 avril, n’a rien de mythologique. Astrologie ici, ne peut pas se traduire par « tanjime ». Elle n’est ici qu’une signification de l’aspect psychologique d’une astronomie personnifiée. Sinon, on dirait de la relation entre les 5 prières et le mouvement du soleil que c’est de l’astrologie. Ainsi que le rêve des 11 astres de la sourate Youssef. Quant à la prédiction génétique, citée à la fin de l’annonce, ce n’était que complémentaire, et n’a rien à voir avec notre recherche, puisqu’elle émane du hadith lui-même. Autre annonce : tous les gestes de la prière ne sont-ils pas l’imitation de la scolopendre rampante ? Preuve en est, son architecture aux façades de l’administration publique et des battisses du Habous, ainsi que le style du mihrab des mosquées. En dotant le chapelet de deux paires de pattes, Sidi Ahmed Tijani était beaucoup plus avisé qu’un respectueux Essayouty.
180- QUESTION : Je suis une jeune fille de 26 ans, je souhaite me marier avec un homme bon aux yeux de l'islam. Seulement, ma mère divorcée s'y oppose, car il est de race noire. Puis-je donc me marier ? Est-ce que l'islam l'autorise, car la religion nous ordonne d’obéir à nos mères, et les hadiths disent que les parents ne peuvent nous imposer leurs choix en ce qui concerne la personne à épouser. Je suis donc confuse. En plus, je ne peux faire intervenir personne pour m’aider au dialogue. J’ai pourtant beaucoup essayé.
181- QUESTION : J'ai trouvé une solution pour me marier avec l'homme que ma mère refuse (à cause de la couleur de sa peau !). Mon père m'a donné son accord, cependant ils sont divorcés. Est-ce légal aux yeux de la religion ? Ma mère a t’elle le droit, malgré tout le respect que je lui dois, de m'en vouloir à vie sur ma volonté à me marier (j'ai 27ans par précision)? Là, seront mes dernières questions. Je vous remercie de toutes les réponses précieuses qui m’ont aidée ! barakalahou fik !
181- REPONSE : En principe, l’accord moral des parents est nécessaire. Mais, dans ce cas, où le mobile raciste intervient, le désaccord de la mère est illégal.
182- QUESTION : Durant une leçon qui a eu lieu dans une Zaouïa, j'ai entendu le Moqaddem expliquer que: "...chaque descendant de Sidi Ahmed Tijani vaut 40 ghaout." N'y a t-il pas confusion entre "Ghaout" et Qotb? Il nous semblait, à la description du « Diwan Essalihin » qu'il n'y a qu'un seul Ghaout, et qu'il peut prendre la place du Prophète (psl). Y a-t-il plusieurs Ghaout ?
183- QUESTION : L’enseignement soufi distingue sept degrés de l’âme : l’âme (nafs) est d’abord d’ordre enclin au mal (''ammâratu bi-ssou'y''), puis (''lawwâmatu''), puis inspirée du bien et du mal (''mulhamatu''), puis apaisée (''mutmayïnnatu''), puis agréante (''râdiyyatu''), puis agréée (''mardiyyatu''), puis enfin complète et totalement accomplie (''kâmila'') : dans cette dernière étape, il n’y a plus de séparation entre Dieu et son serviteur. J'ai fait des recherches dans le Coran, pour trouver les sourates qui parlent des sept degrés de l'âme, ci-dessous le résultat : Ma question est la suivante : dans la mesure du possible, cher professeur, est-ce que vous connaissez le verset (ayat) qui parle du « nafs kâmila » ? 184- QUESTION : Une femme maghrébine est mariée, depuis plusieurs années (et ayant eu deux enfants), avec un homme de nationalité maghrébine, celui ci n'applique aucune pratique cultuelle sauf de ne pas manger du porc. Est-ce un mariage licite ou illicite ? Et les enfants issus d'un tel mariage sont-ils maudits par voie de conséquence ?
184- REPONSE : L’essentiel pour un couple musulman est de s’attacher au dogme de l’islam. Si l’un ou l’autre des deux époux –tout en admettant le dogme- c'est-à-dire la croyance à l’unicité divine et la prophétie mohammadienne, le non pratiquant d’entre eux, tout en demeurant croyant selon le concept islamique, est considéré comme ‘assi’, c'est-à-dire croyant mais récalcitrant et pécheur. Dans un tel cas, le mariage consommé est légitime, ainsi que les enfants.
185- QUESTION : Je ne sais pas comment vous exposer mon problème, mais je vais essayer d'aller à l'essentiel. Je suis âgé de 28 ans et je fréquentais souvent la zaouïa Tijania de Sidi Larbi Benssayeh à Rabat. Depuis peu, j'ai pris le chemin de la Tariqa de Sidi Ahmed et j'essaye d'être le plus assidu possible, mon seul problème est que très souvent, je me masturbe pour ne pas commettre d'adultère, mais aussi parce que je n'ai pas d'autres voies actuellement. Seulement cela est un vrai problème pour mes prières, wirds et wadifa. Y a-t-il une prière tijanie pour éviter d'avoir les pollutions nocturnes "Janaba" la nuit, ou qui m'éviterait la masturbation, la nuit. Pour être franc, avant de prendre la Tariqa Tijania, je me masturbais presque tous les soirs, car je n'ai pas les moyens de me marier, et aussi je ne peux pas jeûner comme le conseillait le Prophète (psl) pour des raisons de santé. De plus, je ne peux pas prendre mon bain, quand bon me semble, car je suis toujours sous le toit de mes parents et cela me met en conflit avec mon père. Je tiens beaucoup à la Tariqa, mais j'ai de plus en plus peur. Aidez-moi à résoudre ce problème. Y a-t-il un "douaa" tijani, pour se marier, ou pour hâter le mariage ?
186- QUESTION : Concernant les prières où l’imam lit à haute voix, j’ai entendu, une fois, un imam, dire que quand il lit la fatiha et qu’il laisse un temps avant de lire une sourate, on peut en profiter pour lire la fatiha. Mais, par contre, s’il enchaîne tout de suite, on doit se taire et écouter. Une autre fois, j’ai entendu quelqu’un dire que, si pendant une prière, on ne lit pas la fatiha, cette prière n’est pas valable. J’aimerais connaître votre avis sur cette question ?
187- QUESTION : Je vous demande des conseils sur la conduite à tenir, car j'ai eu des songes, parmi les plus marquants. 1° : j'ai rêvé que le Coran était gravé dans mon cœur. 2°: j'ai rêvé qu'il faut que je préside (imam) la prière d'un groupe. 3° : je fais des rêves prémonitoires ?
188- QUESTION : Après la visite de votre site internet, j'aimerais que vous m'entreteniez sur un concept tijani: «la fayda» dont notre vénéré maître dit qu'elle descendra parmi ses disciples à une période conjoncturelle ?
189- QUESTION : Ne pensez-vous pas que ce réceptacle doit être connu de tout disciple tijani, afin de pouvoir bénéficier de cette effluve, que sidna cheikh tijani nous a non seulement promis, mais aussi décrit ?
190- QUESTION : J'avais remarqué que notre vénéré maître, lui, nous donne des indications concernant cet effluve. Pourquoi donnerait-il ces indications, si le fait devait intervenir, au moment où on ne s'y attend pas? Je pense que les bienfaits de cet effluve (fayda) devraient profiter à tout disciple tijani, et partant de là, je vois mal que son dépositaire ne puisse en faire état. Le sceau de la prophétie n'est-il pas annoncé d'avance? Et son dépositaire ne l'a t-il pas clamé, haut et fort, afin que nous puissions le reconnaître et le suivre ?
191- QUESTION : J'ai peur de ma mère plus que de Dieu lui-même, est-ce normal ?
191- REPONSE : En principe, le croyant doit craindre DIEU plus que tout le reste du monde. Mais, cette crainte doit être toujours «enveloppée» par le sentiment du grand pardon de la Providence, et de là vient cette différenciation entre le courroux humain de la mère dont le respect inconditionnel est mis en avant par le Prophète (psl) dans plusieurs hadiths authentiques, où l’un d’eux qualifie tout vœu de la mère comme irréversible. Là, le grand amour d’ALLAH pour sa créature est considéré par ALLAH lui-même dans son Livre Sacré le Coran, comme sujet à une réversibilité.
192- QUESTION : Je prie souvent en pantalon, quand je suis seule chez moi. Est-ce permis pour une femme ?
192- REPONSE : La prière en pantalon est légitime, à condition que celui-ci ne soit pas trop serré, permettant l’émergence de la forme du corps de la femme.
193- QUESTION : J'aimerais savoir pourquoi la basmala de la prière est dite à haute voix, chez nous les tijanis, contrairement aux autres malikites qui la prononcent à voix basse ?
194- QUESTION : Je suis faqir ila Allah, mourid de la tariqa derqawiya-harraqiya au Maroc. Mais, je m'intéresse à l'histoire du soufisme, en général et du marocain en particulier. Je voudrais poser une question concernant la Tijania. J'ai lu dans beaucoup de références que la récitation une seule fois de la Salat Al Fatihi équivalait à 6000 récitations du Saint Coran, tout entier et que la récitation de la Jawharat Al Kamal valait 20 Salat Al Fatihi. Je ne veux pas polémiquer, mais ma petite logique n'arrive pas à comprendre ça. Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez m'apporter des éclaircissements à ce sujet. Je ne puis croire qu'une confrérie (la Tijania en l'occurrence) qui a participé pour beaucoup dans l'islamisation de l'Afrique puisse être qualifiée comme le font les "antitijanis".
195- QUESTION : Je voudrais savoir s'il existe une traduction française de "Jawahir Al Maani", et où peut-on se la procurer; Si elle n'existe pas où peut-on se procurer ce livre en arabe ?;bien que je ne maîtrise pas bien la lecture de cette langue, je ferais un effort.
196- QUESTION : Je voudrais connaître les maîtres de Sidi Ahmed Tijani "bi assanadi al mouttassil ila hadrati rassouli Allah salla Allahou alaïhi wa sallam ?
197- QUESTION : Pendant que j’étais en train de faire une prière sur le prophète (psl) 300 fois, je me suis senti attiré dans un état, qui m'a fait peur, car j’étais attiré par un état inconnu. C'est la deuxième fois que ça m'arrive, la première était tellement forte que j'ai dû prier Dieu pour que cette intensité baisse un peu, comment pouvez-vous expliquer ça et que dois-je faire ?
198- QUESTION : Lors d’un rêve, j’ai aperçu Foudayl Ibn Ayad. Je voudrais savoir pourquoi moi, et quelle relation nous relie, et qu'est-ce qu'il a voulu de moi ?. En fait, je voudrais savoir en quoi consiste le processus d'appel d'un saint ?
199- QUESTION : Est-il permis à une femme de se laver durant ses menstrues? il m'arrive de le faire durant mes menstrues, mais j'essaye de ne le faire qu'à la fin de cette période. Autour de moi tout le monde me dit que c'est illicite.
199- REPONSE :Le lavage du corps durant les menstrues est tout à fait légitime, pour des raisons hygiéniques ou médicales, sauf dans des cas que seuls des médecins qualifiés auraient le droit de spécifier.
200- QUESTION : Est-il vrai ou non que les gens de race noire sont damnés ? ’’ Åä ÃßÑãßã ÚäÏ Çááå ÃÊÞÇßã ’’ (sourate al-houjourat verset 13), « Le mieux côté parmi vous auprès d’ALLAH, est celui qui Le craint le plus. » Et d’après le hadith : þ "O hommes , vôtre Dieu est Unique et vôtre père est Un , Je tiens à souligner qu’un arabe n’a point de suprématie sur un non arabe , ni un noir sur un métis, que par la piété , et le meilleur parmi vous auprès d’Allah est celui qui le craint le plus."
201- QUESTION : Comment expliquer, sinon justifier, la polygamie –taxée d’excessive – du Prophète Sidna Mohammed (psl) ?
201- REPONSE : La même question m’a été posée, lors d’une communication faite, à l’hôtel Royal Mansour, à Casablanca, sous l’égide de la Société Marocaine d’Andrologie et de Sexologie (S.M.A.S.), en 1996, sur le thème particulier ‘‘L’Ethique du Statut de l’Embryon en Islam’’. Pour saisir le processus et la portée de la soi-disant sexologie (ou nature sexuelle) du Prophète Mohammed (psl), nous devons analyser objectivement les mobiles réels qui avaient motivé, chez le Prophète (psl), cette succession nuptiale. Ils sont de trois ordres : Un ordre normal, car humain, avait marqué cette nuptialité, taxée de sexualité ; le Prophète (psl), âgé de vingt cinq ans, avait épousé une veuve de quarante ans, ayant déjà des enfants avec un autre époux. Il eut avec elle, quatre filles et deux garçons ; cette épouse, nommée Khadija, est décédée quand le Prophète (psl) avait l’âge de cinquante trois ans. Le foyer familial est demeuré donc, sous le signe de la monogamie, pendant vingt huit ans. Le messager d’Allah refusa, alors, de convoler, en nouvelles noces ; mais sur insistance familiale, il dut accepter une nouvelle épouse, âgée de soixante ans. Le particularisme tribal antéislamique, s’était alors partiellement émoussé, mais laissant néanmoins quelques empreintes qui tendent à disparaître, sous l’effet du prosélytisme mohammadien. Certains liens affectifs, chez les nouveaux convertis, continuaient à aspirer à une confortation par une alliance effective ; ce genre d’alliance, constituait ainsi, un atout de force majeure fatale, entre tribus et familles rustiques, d’où le double mariage du Prophète (psl) avec Aïcha, fille de son plus cher ami et futur Khalife, Abou Bakr Es-Siddiq, de la tribu Taïm et Hafsa, fille de son deuxième Khalife, Omar Ibn El Khattab, originaire des Béni ‘Adiy. Un autre lien devait imprégner cette affectivité avec le troisième Khalife Othman, de la tribu Omeyyade. Deux autres mariages, contractés par le Prophète (psl), relèvent des mêmes mobiles ; car, il s’agit de deux tribus, celle des Béni-Mostaliq et de la tribu juive arabe de Khaïbar. Cette dernière alliance devait marquer, d’autre part, la communauté foncière entre les gens des Livres Révélés, que le Prophète (psl) tendait à renforcer ; deux nouvelles épouses, Jouweyria et Safia, rejoignirent, donc, le foyer familial, déjà saturé, que l’Envoyé d’Allah devait supporter, pour des raisons indépendantes de ses options. Un troisième ordre devait encore inciter le Prophète (psl) à assumer une autre responsabilité, d’un autre caractère psychique, social et moral. Il dut, par conséquent, endurer les effets d’une nouvelle union, le mariage avec une des jeunes filles, ayant immigré à Habacha (Ethiopie), fuyant les tortures des Koraïchites païens ; dans son nouveau lieu de séjour, elle contracta mariage avec un autre immigrant, qui décéda, plus tard, laissant trois enfants à la charge d’une mère, dépourvue de tous moyens de subsistance. Après le retour de cette immigrante à Médine, le Prophète (psl), conscient de son devoir en tant que chef du nouvel Etat islamique, consentit à la prendre en charge légitimement. Durant, donc, les neuf dernières années de sa vie (Il mourut à l’âge de soixante trois ans), il mena un train de vie bien loin de tout confort de sexualité.
202- QUESTION : Que pouvez-vous me dire sur le Coran et le génie agricole ?
203- QUESTION : Sidi Larbi Benssayeh est-il contemporain du cheikh Sidi Ahmed Tijani? Si oui, pendant combien de temps ont-ils vécu ensemble ?
204- QUESTION : Pouvez-vous me donner des preuves, comme quoi la tariqa tijania est une voie sunnite ?
205- QUESTION : Voici ma requête: je cherche à savoir tout ce que le cheikh Sidi Ahmed Tijani a pu dire sur le Prophète Aïssa dans son oeuvre « Jawahir Al Maanî ». C'est un sujet qui m'est proche et j'aurai aimé en savoir plus. Pourriez-vous me traduire ces passages concernés si vous en avez le temps ?
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207- QUESTION : Allah dit dans le Coran : « C’est lui qui vous créa à partir d’un souffle vital (dont dériva ensuite), un endroit de fixation et un lieu de dépôt » (Sourate les Bestiaux, verset 98). Pouvez-vous m’expliquer ce verset ? ’’æóåõæó ÇáøóÐöíó ÃóäÔóÃóßõã ãøöä äøóÝúÓò æóÇÍöÏóÉò ÝóãõÓúÊóÞóÑøñ æóãõÓúÊóæúÏóÚñ ’’ Adam et Eve sont créés d’un souffle vital, (insufflation divine) ; la femme est créée à partir de la côte d’Adam ; chacun du couple est formé d’un corps ou «soma» qui évolue et meurt, et d’un «germen» ou lignée héréditaire, souche des spermatozoïdes chez le mâle, laquelle se transmet de père en fils, en tant qu’élément fixe de la race, c’est-à-dire un lieu de fixation de la lignée ou du gène héréditaire. La femme a l’utérus et les ovaires qui fabriquent l’ovule, qui reçoit le spermatozoïde facteur de fécondation du germe, puis de l’embryon, et enfin du fœtus, dans l’utérus ; l’acte fécondateur crée un «mouvement», qui mue en germe vital, dès les premiers jours, selon un hadith (propos prophétique) authentique rapporté par Tabarany et El-Bezzar, dans leurs Recueils Traditionnaires. Dès lors, tout avortement, provoqué à partir de ce délai péremptoire, équivaut à un véritable génocide. La science moderne confirme ce statut coranique de l’embryon humain. 208- QUESTION : Est-ce normal qu'une personne se convertisse à d’autres religions pour mettre fin à sa souffrance, et ainsi pouvoir continuer à vivre sa foi en paix et prier Dieu dans une chapelle ou une Eglise ? 209- QUESTION : Il m'arrive de m’endormir quelques secondes en pleine récitation du wird. Pendant ce temps, il me passe à l'esprit des images négatives qui me perturbent dans mon dikr : je vois des chiens, une tête coupée, une personne qui claque une porte. Que dois-je faire? 210- QUESTION : Est-il obligatoire de porter le voile en islam ? Merci d'avance. 211- QUESTION : C'est avec un grand plaisir que je découvre votre site, et je le recommande à bien des amis mourides. Le site est super, les références correctes et les orientations très justes. Par cette même occasion, je voudrai savoir si vous avez des données sur Sidi Brahim RYAHI (oeuvres, encyclopédies, vies...). 212- QUESTION : J’aimerai vous poser certaines questions relatives aux maîtres et aux voies spirituelles. Personne n'ignore que le Cheikh Sidi Ahmed Tijani était un très grand maître spirituel et authentique, mais beaucoup de personnes prétendent que d'autres cheikhs contemporains sont aussi grands en matière de réalisation spirituelle. Actuellement au Maroc, il y a une tariqa que je ne citerai pas, dont la notoriété et l'influence s'étendent de plus en plus. Quel est votre avis ? 213- QUESTION : Que pouvez-vous me dire concernant les niveaux d'entendements? Quelles sont leurs caractéristiques propres ? Quels ouvrages me conseillez-vous ? 214- QUESTION : J'ai pris le wird tijani d'un moqadem, mais je me suis aperçu que ce moqadem faisait le takfir de grands walis dont Ibrahim Niass et Ahmadou Bamba. Suite au conseil d'un homme sage, j'ai arrêté de pratiquer le wird, car comment un moqaddem peut transmettre quelque chose en transgressant une condition de la tariqa, qui est de respecter les saints vivants et morts. J'ai néanmoins un doute, car Sidi Ahmed Tijani a dit que celui qui abandonnerait le wird apostasiera. Je ressens une frayeur, et j’aimerais savoir ce que vous pensez de cela. 215- QUESTION : C’est avec tristesse que ma femme et moi apprenons les dures conditions dans lesquelles vivent certains membres de Sidna Sheikh Sidi Ahmed Tijani. Ces familles devraient faire l’objet d’une zyara régulière pour pallier à cette situation déplorable. Tous les foyers de la voie seront conviés à ses mégas zyaras. L’exemple sénégalais est édifiant en la matière, il est riche en enseignement et parfait en mobilisation. Notre couple s’inscrit dans cette démarche solidaire, et vous propose d’initier des réceptifs voire des campements pour que les voyageurs de tous les horizons convergent avec leur hadiyya à l’occasion du recueillement et du ressourcement en nos hauts lieux bénis. Le tourisme religieux et confrérique n’a t-il pas droit de cité ? Merci d’attirer notre attention sur de telles épreuves vécues par la famille de notre grand cheikh. Enfin, permettez-nous, par écrit, de faire le relais informationnel de votre appel (- de 2000 visiteurs alors que nous sommes des dizaines de millions); il sera, in cha Allah, largement diffusé et retransmis (zawiya, dahiras, medresa, sites, blog, mails, etc.). Nous devons tous nous y mettre, personnes physiques et/ou morales. En attendant, veuillez nous communiquer un numéro de compte bancaire ou une adresse pour un tranfert Western Union ou par une autre structure similaire. Compassion et soutien aux familles défavorisées. Remerciements et compliments à votre fadila. 216- QUESTION : J’aimerai saisir la présente pour vous demander davantage sur vos relations avec Cheikh Al Islam, El Hadj Ibrahim Niass. Votre note sur le sujet en arabe sur le site en dit peu. On nous a appris que vous avez travaillé ensemble et avec Cheikh Mohammed Al Hafid Al Misry, sur l’authentification de Jawahir Al Maânî, le confirmez-vous ? Si oui, où est-ce que vous en êtes, s'il vous plaît, avec ce tahqiq indispensable ? Il y a - semblerait-il, des erreurs encore dans une édition sur le marché sénégalais. Nous vous prions de secourir ce tourâth en souvenir à vos deux illustres frères et amis. 217- QUESTION : Quelle est la finalité du message coranique, tant d'un point de vue temporel et profane, que du point de vue spirituel et éternel ? 218- QUESTION : Qui sont les Malâmitiya ? Quel est leur grade, dans le concert des Soufis ? 218- REPONSE : Les vrais Malâmitiya sont ceux dépeints par l'auteur de l'ouvrage élaboré au IVème siècle de l'ère hégirienne, intitulé " el Foutouwwa wa el Malâmitiya ". Le premier Khalife du Prophète, Abou Bekr, en fut le modèle idéal dont Sidi Larbi Ben Sayeh, auteur de la " Boghia ", cite les privilèges caractéristiques. Le célèbre compagnon du Prophète, Salmân el Fârissi (Persan), s'inscrit comme l'un des meilleurs de ces Initiés dont le décent exotérisme couvre la luminescence du for intérieur. Le Prophète qui l'estimait beaucoup, le considérait comme un membre de sa propre famille. Ibn 'Arabi les intégrait dans une catégorie qu'aucun acte surérogatoire ne distingue du commun des croyants. Bien mieux, ils s'ingénient à se comporter normalement, n'attirant guère l'attention, car ils s'isolent intérieurement dans la contemplation de Dieu, sans s'en départir et sans se démarquer par un comportement excentrique. Chacun d'eux vaque à ses occupations, sans exclusivisme prétentieux. Ils ne se prévalent d'aucun privilège ou droit spécifique propre. Les artisans sont, apparemment, absorbés dans leurs métiers, les artistes dans leurs ateliers, les manœuvres dans leurs besognes, alors que certains d'entre eux maîtrisent le Cosmos, de par leur sublime grade hiérarchique. Avec le temps, cette catégorie, bien attachée à la Sounna, dans sa déférente humilité, change sciemment de tactique, en exhibant, ostensiblement, des excentricités, de nature à se mésestimer aux yeux du monde ; donnant l'impression d'être imbus de lubie fantaisiste et capricieuse. Méconnaissant,ainsi, les mobiles initiateurs du comportement de leurs maîtres, les disciples, dans leur ostentation d'allure prétentieuse, se laissèrent entraîner dans des agissements qui s'éloignent des manières usuelles, dénotant parfois, des bizarreries flagrantes. 219- QUESTION : Quelle est la différence entre un Nabiy (Prophète) et un Rassoul (Messager d'Allah) ? 220- QUESTION : Les Textes Sacrés n'ont-ils pas été faussés ? 221- QUESTION : Le bouddhisme est une doctrine contemplative. Quelle est la position de l'Islam ? 222- QUESTION : Pouvez-vous nous donner un exemple cultuel qui cristallise ce dynamisme de l'Islam ? 223- QUESTION : Y a-t-il en Islam des connaissances secrètes, non révélées par le Prophète (psl) ? 224- QUESTION : Les Anges sont-il immunisés contre la tentation démoniaque ? 225- QUESTION : Y a-t-il une raison particulière à ce que Dieu révèle sa religion en langue arabe et spécialement dans le dialecte qoraïchite ? 226- QUESTION : Qu'en est-il du voyage des âmes, au regard du verset 42 de la Sourate 39 ? 227- QUESTION : Résidant en France et d'origine française, je suis régulièrement confronté à des offenses scientifiques et à des convictions motivées par un pur matérialisme. La principale étant celle sur laquelle s'oppose fréquemment foi et "science pure", à savoir celle sur les origines humaines. En effet, comme il est difficile, en faisant abstraction des données théologiques, de parler de nos parents Adam et Eve, comment répondre à l'argumentaire de l'évolution, ou tout au moins, des traces de vies (probablement ou non) humaines en Espagne et en France, il y a, à peine 20000 ans, ce qui en somme n'est pas excessivement lointain, sachant que les traces de la civilisation des Atlantes remonterait à 10000 ans avant l'ère chrétienne et que les civilisations nubienne, pré-égyptienne et indienne se situeraient, elles, vers -7000? Evidemment, certains d'entre les prophètes sont apparus à des dates beaucoup plus anciennes tels que Noé, mais cela reste des données religieuses et donc inadmissibles par quelqu'un qui les rejette. J'ai émi une réserve sur le fait qu'éventuellement les traces de vies d'hommes des cavernes ne soient pas humaines pour deux raisons: la première parce qu'il me semble peu probable que deux civilisations cohabitent côte à côte avec une telle différence d'intelligence et de comportement face au monde et à ses représentations symboliques. La deuxième parce que j'ai entendu en l'année 2007 tout à fait par hasard au journal télévisé qu'un anthropologue avait fait parler en Indonésie des habitants, qu'il y a encore peu de temps, des "genres de singes humains" qui descendaient de la montagne un court laps de temps et remontaient sans jamais se mélanger ou communiquer avec la population humaine. Cette espèce a disparu, si ma mémoire est bonne, au 18ème siècle. Voici mes interrogations : je fais confiance à votre érudition pour m'aider dans mon ascension intellectuelle et dans ma compréhension de nos origines. Merci et puisse Dieu vous récompenser par la grâce du Prophète (psl) et de Sidna Shaykh (Paix à eux). 228- QUESTION : Quand vous trouvez les fidèles faire la wadifa, par exemple, sur la salatoul fatihi, comment faire pour renter dans la wadifa ? 229- QUESTION : Je suis un disciple tijani (alhamdulilah), et je voudrai avoir une réponse pour éviter que mon waswas se répande. J’ai eu des waswas au sujet de la tariqa de Sidi Ahmed Tijani et sa sincérité. Sans jamais accepter ses pensées parfois abjectes et douteuses et les rejeter très fortement sans jamais les exposer à haute voix, en priant Allah de me sauver de ces doutes, de me faire aimer Sidna Cheikh énormément et d’avoir confiance en lui et ces paroles. Cela n'a pas fait sortir de la tariqa? Donc, en gros, je demande si le waswas parfois abject envers le cheikh et la voie, sans accepter ces pensées et doutes et sans jamais les exposer à haute voix en priant Allah d'en être protégé, me fait t'il sortir de la tariqa? Pouvez-vous me renouveler mon pacte, et me donner ainsi votre silsila ? 230- QUESTION : Qu’est- ce c’est que le Latif Al Akbar ? 231- QUESTION : En faisant le wird, est ce qu’on peut réciter 50 salatou alanaby et 50 salaatoul fatihi ? Il avait l’intention de faire le wird avec les 100 salatoul fatihi mais il s’est trompé sur deux salatoul fatihi. Il a récité deux salatou alanaby à leur place. Doit – il faire une réparation ? Si oui comment ? 232- QUESTION : J'ai lu une traduction d'un passage du noble livre Jawâhir al-Ma`anî concernant la Qutbaniyyah (le degré de Pôle) de notre maîtresse Fatimah az-Zahra (qu'Allâh l'agrée et nous fasse bénéficier de sa bénédiction). A propos du Pôle (Qutb), notre maître et appui auprès d'Allâh ta`âla, le Shaykh Ahmad Tijânî (qu'Allâh l'agrée) a dit : "He is the most excellent of al the Muslims in every era, apart from any Keys of the Treasures (Maftuh Kunuz) that may exist, for he is superior to them in some respects,, and they are superior to him in some respects." Traduction approchée : "Il, le Pôle est le plus excellent de tous les musulmans de chaque époque, sauf en ce qui concerne les Clés des Trésors (Mafâtih al-Kunûz), car il leur est supérieur sous certains aspects et ils lui sont supérieurs sous certains aspects." Fin de citation. Source :http://www.dar-sirr.com/forum/viewtopic.php?f=54&t=1743. J'ai lu ailleurs : "Les Connaisseurs d’Allah faisant partie de l’Univers de l’Autorité (‘Alam Al Amr), chacun d’entre eux possède la force de 1000 hommes, la force du Pôle des Pôles est de 1500 hommes ; la force des quatre Pôles de la Singularité (Al Afrad) est de 700 hommes ; et la force des Clefs des Trésors (Mafatih el Kounouz : les 3 chefs des Afrads), chacun d’entre eux possède la force de 2000 hommes." Fin de citation http://www.tidjaniya.com/en-forces_dim_spirit.php. Pourriez-vous m'informer sur d'éventuelles précisions apportées par notre maître Ahmad at-Tijânî (qu'Allâh l'agrée) et ses représentants (qu'Allâh les agrée) ou me transmettre des informations en votre possession à ce sujet ? 233- QUESTION : Tout d'abord, je souhaiterais vous remercier, pour votre site qui est très bien fait, et qui est une source d'information riche. Dans la rubrique questions-réponses, dans la question 131 sur Dalail Al Khayrat, vous avez nommé le "catalogue tijani" qui est l'ensemble des adhkars autorisés, dans la tariqa par le Prophète Muhammad (sallallahou Alayhi Wa Salam) à Sheikh Ahmed At Tijani . Je pense que cela comporte des adhkars, tel que Hizbul Bahr, Hizb As Sayfi et d'autres, pour lesquels, il faut l'autorisation d'un moqadem authentique...Je souhaiterais savoir quels sont tous les adhkars constituant ce catalogue tijani, si cela est possible ? 234- QUESTION : Je côtoies un pratiquant de la tariqua Tijania, un musulman salih inchala, cela m'a poussé à chercher à propos de cette tariqa. Je passe sur les faits de la façon dont les dikrs sont faits, fortement critiquée par les salafistes et que ces derniers signalent que ces pratiques n'ont aucune origine dans la Sounna et la Sira Nabaouia. Ce qui m'a sidéré, c'est le suivant: un salafiste récite que la Zouia Tijania a joué un grand rôle et aidé la colonisation française, à s'installer en Algérie, à la fin du 18éme siècle. Il raconte qu'une femme, dont il a cité le nom a pu infiltrer la Zaouïa, et a pu devenir épouse de son fondateur Sidi Ahmed tijani, puis épouse de son frère sidi Ali, après le décès de Sidi Ahmed. Cette femme est devenue, de ce fait, adorée par les mourides de la Tariqa au point que ces derniers prenaient la terre, sur laquelle, elle a marché, pour TAYAMON de cette terre. Ce salafiste apporte également que Sidi Ali aurait dit lors d'un discours " qu'il faut aider la France amie de nos cœurs à s'installer parmi nous" ! et apporte également que cette femme à été médaillée par les autorités coloniales pour les services qu'elle leur avait rendus. Merci de nous éclairer sur ces dires, Que Dieu nous guide vers le droit chemin. 235- QUESTION : Je lis la Wadifa actuellement (la perle de perfection) , et j'ai la chance d'avoir acheté il y a un an livre dont le titre Íá ÃÞÝÇá ÌæåÑÉ ÇáßãÇá qui l'explique très bien. En ce qui me concerne je la trouve très forte, j'ai mal à la tête lorsque je l'utilise. J'ai senti qu'il a les sens de livre de lumières dont j'ai eu la vision avant que vous me l'ayez autorisé. Est ce que je suis autorisé à la conseiller à mes amis qui récitent déjà le wird tijani ? 236- QUESTION : Je voudrais savoir s'il y a une photo authentique de Mawlana Cheikh Ahmed Tijani, et si oui je voudrais me la procurer ? 237- QUESTION : J'aimerai connaitre la véritable cause de l'abrogation de la jawaharatoul kamel de 11 à 12. Notre maitre Cheikh Ahmad Tijani(ra) a dit : je suis le maitre de la sainteté de Qaf à Qaf. (Ifada Ahmediya), que signifie cette phrase ? Et la deuxième phrase : "Allah m'a donné dans le paradis le rang des Quarante messagers. Et cela n'a jamais été donné à quelqu'un d'autre. "(Kunnash de Sidi al-Haj Ali Harazem) que signifie également cette phrase?. Egalement, qu’est ce que les sciences mohammadiennes ? Les sciences Mohammadiennes (al-'Ulum al-Mohammediya) sont au nombre de 111. Chaque science contient 111.000 unités et chaque unité contient en fait 111.000 sous-sciences. Celui qui obtient une science Mohammadienne obtient les sciences de la première génération à la dernière génération. Le plus complet des Saints Mawlana ibn Abdessalam Mashish, [Moulay al-Jilani Abdellqadir et Sidi Ibn Arabi al-Hatimi], ont obtenu 72 sciences Mohammadiennes. Quant à Sidi Abul Hassan Shadhili, il en a obtenu 71. Le chérif Sidi Mohammed Ibn Mishri dit alors: «Le Cheikh Tijani Abil Abbas (qu'Allah soit satisfait de lui) nous a informés qu'il avait demandé au Maître de l'Univers (que la paix et bénédiction soient sur lui) de lui apprendre toutes les 111 sciences Mohammadiennes, et le Prophète (psl)les lui a garantie. Et c'est est une des plus grandes particularités du Cheikh (qu'Allah soit satisfait de lui). Seconde question : Le Cheikh s’est prévalu d’une Sainteté dont l’exhaustivité s’étend de Qaf à Qaf, c’est-à-dire de l’extrême bout du Cosmos à l’autre ; il a été doté par Allah, dans le Paradis, du rang des Prophètes (et non des Messagers, c’est-à-dire Rossol, comme il est dit dans la question), la différence entre les deux, est que le Prophète demeure assujetti à l’Autorité spirituelle du Rassoul, en tant que Messager, qui lui est antérieur. Ce genre de don est un simple privilège, qui n’implique aucune suprématie, comme c’est le cas habituel dans de tels états. Le grand Cheikh Moulay Abdelkader Jilani avait atteint le même degré. Le fait est corroboré dans plusieurs hadiths du Messager Sidna Mohammed ; d’ailleurs, le Cheikh lui-même qui compara les compagnons du Prophète (à plus forte raison les prophètes) aux plus grands Pôles, souligne que le compagnon est tel un faucon qui maîtrise l’air, alors que le plus grand des Pôles ne dépasse guère la situation d’une simple tortue, dans son élan très limité. 3ème question : L’Imam Malik cite dans son « Mouattah » un hadith rapporté par Abdallah ibn Omar, ainsi que le grand Recueil de Tabarany, tous deux précisent que la pondération (ou la mesure) l’équilibre et la haute dignité constituent une des vingt cinq parties de la Prophétie, ce qui veut dire que le moumin qu’Allah dote de ces caractères est considéré comme ayant atteint certains rangs des Prophètes, alors qu’il en est bien loin. D’autres hadiths (propos authentiques du Prophète) sont rapportés par les Recueils de la Sounna dont ceux-ci: - Le Prophète dit : Allah m’a autorisé à profiter de ce qu’il n’a pas permis aux Messagers Moïse et Haroun , tels les butins appropriés dans les batailles contre les polythéistes ; la communauté mohammadienne fut dotée des mêmes dons; - Au Paradis, la Communauté Mohammadienne se présente comme témoins des actes des autres communautés qui lui sont antérieures; - Allah a donné en exhaustivité à Sidna Mohammed cinq privilèges qu’il n’a pas octroyés aux Prophètes et Messagers, dont le fait qu’Il a considéré la terre, toute entière comme mosquée pure et digne d’être maison d’Allah; - Le Prophète dit : ceux qui s’aiment entre eux par amour d’Allah, le Jour du Jugement accèdent seuls à des chaires de divine lumière, ce qui n’est pas accordé aux Envoyés d’Allah. De sa part, l’Imam Assouyouty cite dans son ouvrage (al-itqan sur les Sciences du Coran) , le hadith rapporté par Abou-Daoud et d’autres , de Omar ibn Al-khattab (Agrément d’Allah sur lui) citant les propos du Messager (Salutations d’Allah sur lui) : ‘’il en est parmi les fidèles d’Allah, des gens qui ne sont ni Prophètes, ni martyrs , que les Prophètes et les martyrs jalousent, le jour du Jugement, en raison de leur privilège auprès d’Allah’’ , et les compagnons du Messager de lui demander qui sont-ils ; il répondit : ce sont des gens qui se sont aimés par amour d’Allah , sans avoir entre eux de liens de parenté , ni d’intérêts financiers ; je jure, par Allah que leurs visages sont tout luminescence ,qu’ils sont baignés de lumière et qu’ils ne sont nullement touchés par les craintes et les attristements que connaitront les gens’’. Des hadiths analogues sont rapportés également par Abou Hourayra, Jabir ibn Abdallah et Mardououih. 4ème question : Il est cité dans la 1ère partie du chapitre « certains hauts degrés de sidna Cheikh.. » que l’un de ses grands avantages est qu’il a acquis toutes les sciences Mohammadiennes qui sont au nombre de cent onze milles sciences, chacune comprenant soixante douze sous-sciences ; et les Saints ayant atteint la plénitude du degré, acquièrent ces sciences, comme Sidna Cheikh (agrément d’Allah sur lui). On retrouve dans les ouvrages « tanbih al-aghbyae » et « adhourrou al mandhoum » se rapportant aux Sciences du Coran, l’existence de quelques trois mille sciences ; les Sciences d’Allah étant incommensurables, et dont Il attribue ce qu’Il veut à qui Il veut. 238- QUESTION : Je me posais cette question sur la relation entre Dieu et Son Prophète Jésus : Comment un Envoyé de Dieu pouvait-il clamer qu’il était le fils de Dieu, alors que Dieu ne peut pas avoir de progéniture ? Merci pour votre réponse et pour le plaisir que m’apporte la lecture de vos ouvrages. 239- QUESTION : Est-il permis de demander à un maitre tijani, (si possible et si cela n'outrepasse pas les règles de bienséance) de faire un dou'a de guérison dans
cette vie pour une personne ? (il est dit par certains que le dou'a est inclus dans le qadar) ? 240- QUESTION : Quel est le concept de la Himma dans la tariqa tijania ? 241- QUESTION : Un shiite peut-il devenir tijani? C'est une question qui effectivement posée de la sorte ne conduit pas à une réponse réfléchie et mesurée, mais c'est un cas qui existe, et que j'ai eu à rencontrer en Europe. Le rite en lui même n'est point ici un sujet de discorde mais étant donné que la tarîqa at-Tijaniya est sunnite et qu’elle peut être transmise à toute personne désirant s'affilier à cet ordre soufi, homme ou femme, obéissant ou désobéissant, autonome ou esclave, le shiite ne saurait être une exception. 242- QUESTION : Il faut se rendre à l'évidence que l'internet a porté préjudice à la culture de la lecture heureusement que jusqu'à ce jour, beaucoup résistent, restant attachés à cette passion et cette intimité qui prend forme chaque fois que le lecteur transcende l'écrit pour vivre l'évènement. Donc la lecture d'un livre volumineux de nos jours, pour un jeune n'est pas chose courante, par contre les revues ou magazines sont adéquats à la mentalité de l'homme d'aujourd'hui. J'espère que bientôt, une revue Tijani (MAJALA) verra le jour, et s'imposera dans notre espace culturel, prenant le pas à la célèbre TARIQ EL HAQ de l'érudit, Seydi Mohamed el Hafez el Misri qu'Allah en soit satisfait. 243- QUESTION : Nombreux, ceux qui se posent la question, qui décidément est toujours d'actualité. Le don d'organes est il permis par l'Islam? Sachant que la vie tient une place importante dans notre religion. Est-il permis à une autre personne, même si cette dernière se trouve être un parent proche d'une personne décédée, de permettre aux médecins de disposer des organes du défunt, même si le but est de sauver la vie d'une tierce personne? Doit-on considérer cela de la même façon qu'un don de sang? La personne malade et condamnée, peut-elle faire don de ses organes une fois décédée?. Dans ce domaine, on doit observer les principes suivants: - Ce qui s’impose par nécessité, doit être appliqué à la juste mesure, sans débordement, comme dans les cas de licéité; - Il est permis d’utiliser les prothèses de la main, du pied, ou des dents; - La transfusion sanguine est autorisée pour les besoins de guérison, en dépit de l’impureté du sang; - L’usage de l’anesthésie est autorisé pour les opérations chirurgicales, de même que celui des analgésiques pour apaiser les douleurs occasionnelles ou chroniques, tout en essayant toutefois dans la mesure du possible, de ne pas s’y adonner, et de ne pas tomber dans l’accoutumance. 244- QUESTION : En Occident, pour pouvoir acheter une maison ou une voiture par exemple, vous êtes appelés à faire des prêts, ou de payer par traites. Ces paiements échelonnés se font avec en plus, un intérêt dont bénéficie le prêteur, que ce soit un individu ou un organisme. Ces opérations ne sont possibles qu'en échange d'un taux d'intérêt. Hélas le système bancaire est ainsi structuré. Que peut-on faire pour éviter la Riba?. A titre d’exemple, la vente à paiements échelonnés, pour l’acquisition d’une voiture ou d’un logement, à un prix supérieur au prix au comptant, est licite, sans recours à l’usure. La pratique de la vente tout à fait licite à un prix majoré, était chose courante chez nous au Maroc, sous le rite malékite, et avait l’apparence d’un prêt à intérêt, du fait que le croyant achetait d’un commerçant une marchandise à un prix supérieur à son prix courant, en prenait livraison pour la revendre sur le marché à un prix inférieur ; l’intérêt pour l’acheteur était de disposer immédiatement d’une somme d’argent, en dépit de la différence des prix de la marchandise entre l’achat et la vente ; mais ce type de transaction est conditionné essentiellement par la vente de la marchandise à une personne autre que le premier vendeur, autrement il y aurait une usure dissimulée, sans qu’il y ait réellement opération de vente, et surtout si le vendeur achète sa marchandise à un prix inférieur ; c’est qu’on appelle la « ‘ïna », tel que cité par le hadith rapporté par Ibn-Omar dans les sounan d’Ibn-Daoud :j’ai entendu le Prophète (pssl) dire : « si vous pratiquez la vente par la « ‘ïna », si vous vous préoccupez des labours et des plantations au détriment de la guerre sainte, Allah déversera son opprobre inaliénable jusqu’à vous réintégriez votre religion’’. Une autre transaction analogue est le leasing, qui est une sorte de location assortie d’une option d’achat au terme du contrat. Exemple en est l’achat d’une voiture ou d’un magasin ou autre, par l’intermédiaire d’une société de leasing qui procède à l’achat de la marchandise , et engage avec le client un contrat de location à un prix déterminé et pendant une période déterminée au terme de laquelle l’emprunteur a le choix entre l’appropriation de la marchandise moyennant un montant fixé à l’avance, et sa restitution à l’entreprise après son exploitation durant le contrat. Ce type de convention incluant la majoration du prix d’origine est analogue au cas précédent et ne présente aucune gêne. Il y a un certain temps, le leasing était encouragé chez nous au Maroc, soit par la remise de l’intérêt par les banques, soit par la remise de la taxe sur la valeur ajoutée par l’autorité financière. Un hadith authentique rapporté par Ahmed et Abi-Daoud, que le Prophète ayant ordonné à Abdallah ibn Amr ibn Al’âss AASE d’équiper une armée, et il achetait le chameau au prix de deux avec délai ; et il est clair que ce cas fait partie des situations obligées, surtout qu’il s’agit d’armement pour le jihad. La majoration du prix peut être également à titre de geste de générosité, tel qu’il est rapporté dans plusieurs traditions sunnites mohammadiennes. Dans tout cela il y a prise en compte des objectifs islamiques, stipulés par la charia en termes de fixation du prix, du délai, des versements, à l’exclusion de toute pénalité prohibée par le Coran, et la disposition de la marchandise chez le vendeur, par référence au hadith : « ne vends pas ce que tu n’as pas », tel que rapporté dans la sounanes de Abi-Daoud. Quant à la pénalité découlant du retard de règlement , ou de la rétraction à appliquer le contrat, il n’est permis d’appliquer que la réparation du préjudice réel subi par le vendeur dans ces cas. Pour ce qui est des banques à caractère islamique, on retrouve plusieurs types de transactions dont la moudaraba, la mousharaka, la mourabaha, et l’ijara : la moudaraba est un partenariat où une partie apporte les fonds et supporte entièrement les pertes, tandis que l’autre (moudarib) l’expérience et la gestion, et ne perd éventuellement que le fruit de leur travail; la mousharaka diffère de la moudaraba par le fait que les deux partenaires apportent les fonds, et l’un d’eux supporte la gestion ; la mourabaha est analogue au cas vu précédemment de vente à paiements échelonnés avec majoration du prix de vente au comptant ; l’ijara est analogue au leasing. Ces banques trouvent plein succès dans leurs prestations et transactions avec les organisations économiques , à l’exemple de ce qu’on trouve dans des pays européens tels l’Angleterre où s’est installé tout un groupe de banques islamiques dans la capitale et en région. Et certaines chaines audiovisuelles ont pu établir que ces aptitudes à caractère islamique, ont préservé ces banques de l’impact de la crise économique qui a touché le monde entier. La réaction des Etats unis, après l’effondrement d’un certain nombre de banques américaines, fut de rechercher des solutions conciliant le système bancaire islamique et les systèmes euro-américains. De même que certains pays ont recouru à la réduction du taux d’intérêt qui entrave le développement de l’activité économique, et plus encore certains pays comme le Japon, qui, avec son poids économique au niveau international, a décidé de réduire carrément à zéro le taux d’intérêt, sur le constat de l’intensification de l’activité économique, même au détriment des revenus bancaires. 245- QUESTION : Dans une société non musulmane, manger halal n'est pas aisé. En Europe, il y a plus de produits alléchants mais illicites que de produits licites. Il y a plus de produits contenant de la graisse animale que de produits n'en contenant pas, bien plus de gâteaux contenant l'alcool et la gélatine de porc que de produits n'en contenant pas, sans compter les produits laitiers contenants des additifs douteux ou illicites (haram). 245- REPONSE : En ce qui concerne l’emploi de l’alcool dans certains médicaments liquides, il n’est point moins prohibé que ce qui est stipulé par le hadith maudissant les dix intervenants dans les boissons alcooliques, tels le consommateur, le producteur, et le serveur…ainsi que d’autres hadith tels que : « Allah , Gloire à Lui, a créé la maladie et le remède, et a assigné un remède à toute maladie ; ne vous faites pas soigner avec des produits illicites » et « Allah n’a point fait de l’illicite votre guérison». Pour ce qui est de la licéité de la consommation du vinaigre, selon le hadith « le vinaigre est une bonne sauce », elle est due au fait qu’il provient de la fermentation de glucides contenus dans des fruits ou autres, qui a donné d’abord de l’alcool éthylique, lequel s’est transformé en acide acétique qui est le vinaigre ; la consommation d’une quantité même importante de vinaigre, ne fait pas enivrer, mais cause des brulures dans l’estomac par l’acide qu’il contient ; d’autre part nous trouvons dans un autre hadith que le Prophète a interdit de produire du vinaigre à partir du vin ; les deux hadith sont authentiques dans sahih mouslim. La charia exempte de toute souillure, n’admet pas des interprétations comme celle émanant de certains oulémas ayant autorisé la boisson des médicaments contenant des quantités très faibles d’alcool, ou n’ayant pas le gout ou l’odeur de l’alcool qu’ils incorporent ; cependant il n’y a pas d’inconvénient dans l’utilisation de médicaments contenant de l’alcool pour des soins externes, tels l’aseptisation des blessures. En alternative à ces remèdes alcoolisés, on a recouru dans plusieurs pays à utiliser des substituts à base de plantes médicinales ; et dans ce domaine plusieurs grands médecins ont élaboré des ouvrages, comme Avicenne qui a publié un livre où il a sélectionné les substituts utiles, permettant de ne pas utiliser l’alcool comme remède à l’inverse de Razi. D’autre part l’ouvrage « attebb-annabawi » (médication du Prophète) regroupe un ensemble de plantes médicinales qui étaient d’usage à l’époque préislamique (jahiliya), et que le Prophète SSASL recueillait auprès des délégations bédouines qui lui rendaient visite, tel que rapporté par son épouse Aïcha (mère des croyants) ; c’est à partir de là qu’a été constitué cet agrégat médicinal dit prophétique, exempt de tout élément prohibé. Puis les écrits se sont succédés dans ce domaine, et parmi les plus récents, on trouve « tadhkirat al-antaki » auquel le médecin marocain Moulay Abdeslam Ben-Mchich a ajouté des annotations dans son livre « diyae annibrâss fi tadhkirat al-antaki » dans le langage des habitants de Fès. Et notre Cheikh Sidi Ahmed Tijani était vivement intéressé par cet ouvrage qui était parmi ce qu’il avait de plus important dans sa bibliothèque avec les livres d’exégèse du Coran, et du hadith. On décompte prés de trois cent hadith se rapportant aux maladies et remèdes, et Hajji Khalifa a cité dans son livre « kachf adhounoun » six ouvrages sur la médication dite prophétique, au sujet de laquelle ont écrit également des européens comme Kamby Whisk et Néron ; on peut citer également l’ouvrage « assirr almostafawi fi attebbi annabawi » de Noureddine Abi-Alhassan Ali ibn Aljazzar l’égyptien qui a été traduit au français par Mr Péron depuis un ouvrage d’Ibn Al-Baytar ; l’imam Assouyouty avait également un ouvrage sur le même thème. On retrouve également deux traités anonymes sur la médication prophétique, dont une a été analysée par Risk dans ses lettres médicales, et l’autre par Kamby dans « la vie de Mohammed » où il a mis en évidence une conception transcendante du savoir du Prophète SSASL, et Leclair en a fait l’éloge dans son ouvrage sur la médecine chez les arabes (chap.2 p.215). D’autre part les compagnons du Prophète AASE, lorsqu’ils butaient sur la compréhension de ce que signifie le hadith chérif : « ce qui enivre par la quantité, son peu est prohibé », recouraient à d’autres moyens , à l’exemple de ce qu’a fait Sidna Omar Ibn Al-Khattab lorsque les habitants de la Syrie se sont plaints à lui de leur obligation de prendre certaines boissons à cause du froid rigoureux : il s’est appuyé non sur l’analyse du produit, mais seulement sur la spécificité de son aspect pour conclure qu’il s’agit d’une simple matière visqueuse. Il est rapporté dans le Recueil de Sahih Mouslim que le Prophète (pssl), questionné le à propos de la confection du vin par Tarek ibn Ziyad Al-Johfy, a marqué sa prohibition voire sa répugnance ; et sur la réponse du compagnon : je ne la fabrique que pour la médication, le Prophète répondit : il n’est point un remède , c’est plutôt un mal ; et dans un autre hadith , on faisait macérer pour le Prophète le raisin sec, et il le buvait le premier jour, puis le second , jusqu’à la soirée du troisième jour, et ensuite il ordonnait soit de le prendre soit de le déverser. Comme preuve de l’effet d’un tel sens médical chez le Prophète , l’ordonnance qu’il spécifiait pour en déterminer le mode d’emploi et la dose - Bokhary rapporte dans son Recueil des hadiths du Prophète (propos authentiques) que Sidna Mohammed s’ingéniait à en définir toutes les coordonnées de médication , et Bokhary en cite un cas où le Prophète (pssl) n’a pas manqué d’indiquer que la dose de nielle doit s’échelonner entre 5 et 7 grains mouillés d’huile d’olive, avant d’en introduire la moitié dans chaque narine; et un grand laboratoire médical de Rabat a eu l’amabilité de nous communiquer qu’il en a pu tester l’efficacité. En ce qui concerne l’obligation qu’ont les musulmans d’Europe, d’utiliser des produits incorporant des éléments prohibés, comme la gélatine de porc ou d’autres éléments dans les boissons, il est de leur devoir de s’en écarter et de rechercher des produits de substitution, d’autant plus que l’Islam recommande la poursuite de la recherche et de la prospection dans les voies inexplorées des remèdes, autrement la renonce aux investigations serait en contradiction avec les objectifs islamiques préconisant la recherche du substitut commode pour toute chose. En ce qui concerne les eaux de toilette très courantes sur le marché, incorporant un pourcentage d’alcool, nous disons seulement qu’il est préférable de ne pas s’en appliquer sur les mains ou le visage ou autre partie du corps, sans l’interdire, car ce qui est prohibé, comme l’indique le Coran : « "O vous qui croyez ! Les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, les bétyles et les flèches divinatoires ne sont autre chose qu’une souillure diabolique. Fuyez-les ! Vous n’en serez que plus heureux ! Le démon n’a d’autre but que de semer, par le vin et le jeu de hasard, la haine et la discorde parmi vous, et de vous éloigner du souvenir de Dieu et de la salât. Allez-vous enfin renoncer à ces pratiques? ». C’est la consommation des boissons alcoolisées. 246- QUESTION : Ma question est de savoir quelle est la date de naissance exacte du Cheikh, de même que la date de son décès, car il y a des confusions entre le mois de Chaoual et celui de Safar. 247- QUESTION : Est-ce vrai que le nom de Dieu le plus grand est la sourate Al Fatiha récitée en état de propreté rituel et sans remuer la langue?. 248- QUESTION : J'aimerai savoir quelle est la différence quand on prononce un nom divin avec ya et sans le ya?. 249- QUESTION : Comment choisir une tarîqa?. 250- QUESTION : Je travaille à l’hôpital mai je n'ai pas vraiment le temps de réciter les wirds?. 251- QUESTION : Pourquoi ne donne- t- on pas l’autorisation par mail? N’est ce pas Dieu qui guide vers le chemin droit?. 252- QUESTION : J'ai lu dans un livre que un des cheikhs avait reçu l’autorisation sans la présence du maitre?.
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